Harold LeBel continuera d'exercer ses fonctions de député
Accusé d'agression sexuelle mardi dernier, Harold LeBel a déclaré qu'il continuera d'exercer ses fonctions en tant que député indépendant de Rimouski. Il a été exclu du caucus du Parti québécois par le chef, Paul St-Pierre Plamondon, quelques heures après avoir été arrêté par les policiers de la Sûreté du Québec.
Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits en 2017. L’identité de la victime est protégée par une ordonnance de non-publication. Harold LeBel sera représenté par l'avocat Me Maxime Roy. Le député a affirmé qu'il collaborera avec la justice. Le 11 janvier prochain, il sera présent au palais de justice pour sa comparution. «En temps opportun, il souhaite démontrer qu'il n'a rien à se reprocher», peut-on lire dans le communiqué de presse.
Il a aussi a annoncé que les activités du bureau de circonscription continueront normalement selon les mesures sanitaires exigées par le gouvernement du Québec.
Les attachés politiques du bureau de Rimouski continueront de traiter les différents dossiers en cours et accompagneront tous les citoyens de la circonscription qui le désirent. Pour ce qui est des communications relatives aux dossiers politiques et de la circonscription de Rimouski, le contact désigné sera l'attaché politique Samuel Ouellet.
Le député Harold LeBel, originaire de Squatec au Témiscouata, a été élu dans la circonscription de Rimouski pour le Parti québécois en 2014, puis réélu en 2018. Son exclusion du caucus du Parti québécois est effective pendant toute la durée de l'enquête et du processus judiciaire.
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Mais y a-t-il aussi de l'apaisant en cette dernière nouvelle. Au sens où si le monsieur croit pouvoir « démontrer » n'avoir « rien à se reprocher », cela porte à croire qu'à tout le moins ne se serait-il rien passé de 'grave', i.e. violent; quoiqu'on acquiesce au fait qu'il puisse y avoir agression non violente n'en faisant pas moins mal à la personne la subissant.
Enfin, nonobstant le peu qu'on en sache à ce moment-ci, ce semble évoquer l'affaire Prud'homme-Murphy. Où, s'il y avait eu due communication, personnellement, de celle-ci à celui-là, du mal ressenti, qui sait s'il n'y aurait eu alors drès-là résolution, à la satisfaction des deux, de la chose entre ielles-mêmes. Sans judiciarisation. De même, a-t-on ici la pénible impression que rien, rien n'aurait été fait, de la part de la victime alléguée, en guise d'interpellation de l'allégué agresseur, l'informant de son ressenti; auquel cas peut-être eût-il pu manifester excuses, regrets, etc. ? «Réglant» ainsi l'affaire. Alors qu'en allant en Justice, ça risque de se dénouer ou de se... nouer 'bien mal'. Comme viennent de s'en (non) dénouer deux semblables cette semaine à Montréal.