Un promoteur intéressé à acheter l’église de Saint-François-Xavier à Rivière-du-Loup
Le président de la Fabrique de Saint-Patrice, Gaston Pelletier, confirme qu’une personne qui travaille dans le domaine immobilier a démontré de l’intérêt à acheter l’église de Saint-François-Xavier à Rivière-du-Loup. Pour le moment, ces démarches sont qualifiées «d’embryonnaires».
«Il y a eu des rumeurs à l’effet que l’église était vendue, ce n’est pas le cas. Je peux confirmer que nous avons des discussions avec un promoteur, mais il n’y a rien d’attaché pour le moment. Il essaie de trouver une opportunité d’affaires», explique Gaston Pelletier. Il dément les informations et les rumeurs voulant qu’elle serait vendue pour 1 $ à la personne intéressée ou encore démolie. «Nous n’avons pas vu les plans du projet encore. On ne sait pas encore ce qui va arriver, on attend des confirmations. Je suis lié à une entente de confidentialité», ajoute-t-il. Le projet devra aussi être approuvé par le diocèse avant de se concrétiser.
Pour le moment, le promoteur qui travaille dans le domaine de l’immobilier sonde le terrain et fait ses devoirs auprès des différentes instances impliquées dans ce dossier. La présidente de la Corporation du patrimoine religieux de Rivière-du-Loup, Suzanne Michaud, craint que l’église ne soit démolie pour faire place à des immeubles à logements et elle s’y oppose. Mme Michaud souhaite travailler en collaboration avec la Fabrique tout en assurant la sauvegarde du bâtiment. «Nous ne sommes pas associés avec ce projet immobilier. Notre ambition est toujours de chauffer l’église cet automne, on ne veut pas baisser les bras», précise Suzanne Michaud. Les discussions entre la Corporation et la Fabrique seraient toutefois rompues. Cette annonce d’une personne intéressée à acheter le bâtiment a causé des inquiétudes quant à sa sauvegarde.
Rappelons que l’église a fermé ses portes en février 2020 et elle n’est pas chauffée depuis. L’édifice est à vendre pour la somme symbolique de 1 $. Un carnet de santé et un rapport d’étude rédigés par la firme Atelier5 et Stantec le 27 novembre 2019 rapportent une détérioration avancée du recouvrement d’acier du toit et une perte de chaleur au niveau de l’entretoit. La structure du clocher est à solidifier en raison d’infiltrations d’eau. La réfection de la toiture avec un revêtement de tôle d’acier galvanisé est évaluée à 2,2 M$. Cette église en pierre a été érigée en 1905 et est citée site patrimonial, avec la salle paroissiale et le presbytère. Cette protection s’applique à l’enveloppe extérieure et aux terrains.
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