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CPE : les syndiquées de la CSN en grève générale illimitée dès le 1er décembre

durée 26 novembre 2021 | 10h50
  •  La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a annoncé vendredi matin en conférence de presse que les syndiqué(es) des centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la CSN ont voté à 92 % en faveur d'un mandat de grève générale illimitée. Il sera mis en œuvre à compter du 1er décembre, si les négociations avec le gouvernement ne débloquent pas. 

    «Avec un tel résultat, le message est clair , affirme Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS–CSN. Le gouvernement peut essayer de taper sur la tête des syndicats tant qu'il veut, mais ultimement, ce sont les membres qui décident. En votant aussi massivement pour la grève et donc en acceptant de perdre des journées, voire des semaines de salaires, ces travailleuses déjà sous-payées viennent de dire au gouvernement qu'elles sont solidaires et qu'elles sont prêtes à se battre jusqu'au bout pour avoir une entente équitable pour l'ensemble des salarié-es.»

    La vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamps, s'explique mal l'entêtement du gouvernement à refuser d'offrir un rattrapage salarial aux autres titres d'emploi – notamment les responsables en alimentation, les adjointes administratives et les conseillères pédagogiques – comme il l'a consenti aux éducatrices et aux éducateurs. La FSSS–CSN estime que ces «autres» salarié(es) ne représentent que 15 % de l'ensemble du personnel des CPE. 

    «La proposition gouvernementale porterait à 420 millions la masse salariale annuelle des 11 000 salariées syndiquées à la CSN, alors que la proposition syndicale porterait cette même masse salariale à 426 millions, explique Mme Longchamps. Pour un écart aussi négligeable, il est difficile d'interpréter le refus du gouvernement comme étant autre chose que de l'entêtement. Surtout que le gouvernement vient juste d'annoncer cinq milliards de dollars en nouvelles dépenses parce que ses coffres se regarnissent plus vite que prévu. Il semble y avoir de l'argent pour tout le monde, sauf pour les travailleuses des CPE.»

    En plus de la question du rattrapage salarial, d'autres enjeux achoppent à la table de négociation, comme le respect des ratios d'enfants par éducatrice, la rémunération du temps de préparation des dossiers et de la cuisine, ainsi que le nombre de semaines de vacances et de jours fériés.

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