Un marché mobile sillonnera les routes du Témiscouata cet été
Le projet de marché mobile piloté par la Corporation Le Verger patrimonial du Témiscouata prendra la route au cours de la prochaine saison estivale. Le camion qui sera utilisé est acheté et affiche même déjà ses nouvelles couleurs. Les ententes avec les partenaires et l’élaboration d’un circuit de distribution sont également en voie d’être complétées.
Présentée l’été dernier, cette initiative devrait ainsi être officiellement lancée au début de l’été 2022. Le marché mobile, un commerce d’alimentation ambulant, ira à la rencontre des consommateurs dans différentes municipalités du territoire, notamment celles où il y a absence de commerce d’alimentation ou bien une offre très limitée pour les citoyens. Actuellement, c’est le cas à Saint-Marc-du-Lac-Long, Saint-Jean-de-la-Lande, Saint-Pierre-de-Lamy et Saint-Elzéar, par exemple.
«Notre objectif, c’est de démarrer le projet en mai ou en juin», a confié Yaël Steck, chargée du projet pour la Corporation Le Verger patrimonial du Témiscouata, un organisme à but non lucratif.
En février, une rencontre virtuelle a été organisée afin d’offrir de l’information aux producteurs locaux intéressés à en savoir plus. Les démarches à ce niveau se poursuivent et des partenariats sont sur le point de s’officialiser. Le souhait est de pouvoir offrir une panoplie de produits diversifiés – des légumes aux protéines animales, en passant par le fromage et certains produits en vrac ou même transformés – dans une formule de collaboration et non de concurrence avec les commerces existants.
«Nous avons eu de bons retours et les questionnements nous ont aussi permis d’orienter nos actions. Ce qui est important, c’est de se situer comme étant complémentaire sur le terrain, devenir partenaire», a souligné Mme Steck.
«Oui, nous sommes une offre de services de distribution et de commercialisation, mais nous ne sommes pas là pour faire de l’argent. Nous voulons plutôt un service auprès des producteurs et des populations du territoire.»
Le projet est financé sur quelques années grâce à l’aide de nombreux partenaires, dont la MRC de Témiscouata, l'Alliance pour la solidarité du Bas-Saint-Laurent, le CISSS du Bas-Saint-Laurent, le ministère de l'Agriculture, la MAPAQ, la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent, l’UPA du Bas-Saint-Laurent, la SADC de Témiscouata, la Corporation Avantages Témiscouata, COSMOSS, Cascades et Desjardins. Une campagne de sociofinancement – réussie – a aussi permis de mettre la main sur un total d’environ 40 000 $ en août.
Pour le moment, plusieurs détails doivent toujours être ficelés et un véritable «travail de fourmis» est réalisé afin de tout mettre en place. À terme, un circuit sera développé selon les besoins des producteurs pour la cueillette et les demandes sur le terrain pour la distribution. Même si le défi sera de taille, compte tenu du prix de l’essence qui sera important cet été, l’équipe a confiance de réussir à couvrir de nombreuses municipalités sur une période donnée.
«Il faut travailler dans un territoire qui est très grand, alors certains secteurs pourraient être priorisés, mais l’idée première est de se déplacer et d’être présents lors d’activités et d’événements», explique Yaël Steck, ne cachant pas avoir «très hâte» d’aller à la rencontre des gens dans les prochains mois.
Si tout se déroule comme prévu, la première saison d’opération pourrait se poursuivre jusqu’en décembre avec une offre qui s’adaptera au changement de saison. Par la suite, la Corporation Le Verger patrimonial du Témiscouata ne fermera la porte à aucune opportunité.
Le projet pourrait être appelé à évoluer et à se développer par étape.
Davantage de détails sur le lancement de la saison seront partagés au cours des prochaines semaines, assure également la chargée de projets.
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