L’Archevêché de Rimouski approuve la vente de l’église de Saint-Paul-de-la-Croix
La vente de l’église de Saint-Paul-de-la-Croix a été approuvée par l’Archevêché de Rimouski vendredi dernier, confirme le président de la Fabrique, Yval Castonguay. Il doit toutefois faire face aux délais de la Commission de protection du territoire agricole du Québec, puisque le cimetière est situé dans une zone agricole, sur le terrain de l’église.
En juillet dernier, la vente de l’église aux acheteurs Sabahat Qureshi et Irene Chen de Toronto avait été approuvée par une cinquantaine de personnes présentes à l’assemblée de la Fabrique pour la somme de 501 $.
«Le fait qu’on conserve la sacristie comme lieu de culte nous a aidés. Les démarches sont longues avec la CPTAQ, on nous a annoncé un délai de 3 à 5 mois, on est préoccupés par ça et on ne veut pas perdre notre acheteur. Ça n’a pas de bon sens», s’exclame M. Castonguay. Il s'explique mal l'anomalie du zonage agricole près de l'église. Cette étape avec la CPTAQ reste à franchir pour finaliser le projet de vente et fermer le dossier.
La Fabrique de la paroisse de Saint-Paul-de-la-Croix a décidé de vendre son église, puisqu’elle n’avait plus d’autres choix, ne pouvant assumer les frais courants d’entretien et de chauffage.
Les deux acquéreurs s’engagent à respecter cinq conditions principales. Le bâtiment, construit entre 1907 et 1909, ne peut être démoli. L’aspect extérieur doit être conservé tel quel, à l’exception du clocher, qui doit faire l’objet de quelques réparations. L’église est vendue telle que vue, sans garantie légale. La sacristie sera toujours accessible comme lieu de culte pour une durée de cinq ans. La Fabrique en sera ainsi locataire, pour un montant de 1 $ par année. La localisation du terrain est aux frais de l’acheteur et l’église devra être chauffée en tout temps pour éviter qu’elle ne se détériore.
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