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Une pelletée de terre à Rivière-du-Loup, une «bonne écoute» pour Saint-Antonin 

durée 16 juin 2023 | 12h35
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Les dossiers des nouvelles écoles du Centre de service scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup ont été au centre des sujets abordés par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en visite dans la région ces derniers jours. 

    Vendredi avant-midi, le ministre a procédé à une traditionnelle pelletée de terre devant le chantier de l’école de Rivière-du-Loup. L’événement a réuni différents partenaires, vers 11 h, sur la rue Alice-Savard dans le parc Cartier. 

    Le projet, évalué à plus de 40,6 M$, permettra à ce secteur de la ville, où vivent de nombreuses familles, de compter finalement sur une école de proximité, mais aussi une infrastructure dite «nouvelle génération» qu’ils pourront rejoindre à pied. 

    Ces écoles, les plus récentes à être financées par le gouvernement, proposent beaucoup de luminosité et des matériaux modernes, dont le bois naturel. Les lieux sont aussi ouverts et multifonctionnels, favorisant les interactions et la collaboration. 

    «Souvent, on parle des choses qui ne vont pas bien en éducation, mais il se passe tellement de belles choses dont on ne parle pas et les nouvelles écoles en font partie. Il en manque encore plusieurs, c’est vrai, mais on en fait vraiment beaucoup» , a déclaré Bernard Drainville devant les journalistes. 

    «Quand tu penses aux élèves qui vont venir à l’école ici, au cœur d’un très beau quartier…ça ne peut pas faire autrement que d’aider à la persévérance, à la réussite.»

    Présents, la députée de Témiscouata-Rivière-du-Loup Amélie Dionne, le directeur général du Centre de service scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup Antoine Déry et le maire de Rivière-du-Loup Mario Bastille ont tour à tour salué ce projet porteur pour la communauté. Rappelons que la Ville de Rivière-du-Loup a offert le terrain, d’une valeur de 1,9 M$, pour permettre la construction. 

    «Cette école sera un incitatif à la réussite scolaire», a soutenu Amélie Dionne. «C’est un point tournant dans le développement de tout un secteur de la Ville […] Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité», a déclaré Mario Bastille. 

    La nouvelle école primaire aura une superficie totale de 5 835 m2 qui sera répartie en grande majorité sur deux étages. Ce nouveau bâtiment logera 24 classes totales dont 18 classes d’enseignement primaire et de six classes d’éducation préscolaire, un gymnase pleine grandeur, des bureaux administratifs, un service de garde et divers locaux spécialisés.

    La dernière construction d’école à Rivière-du-Loup remonte à 1972, date d’ouverture de l’école Joly.

    DEMANDE DE SAINT-ANTONIN

    La veille, le dossier de Saint-Antonin a fait partie des discussions. Dans ce cas, le ministre Bernard Drainville n’a – sans surprise – fait aucune promesse. Il a toutefois dit être bien au fait des besoins du milieu.

    Saint-Antonin travaille vers la construction d’une nouvelle école depuis 2017. Un terrain de 8000 mètres carrés, avec services, est déjà prêt à accueillir une éventuelle construction. 

    «On investit à Rivière-du-Loup et dans la région dans de nouvelles écoles, mais je suis conscient qu’il y a un besoin. Il est évalué. Maintenant, vous savez que j’ai beaucoup de demandes partout au Québec et à un moment donné, les moyens sont limités», a-t-il déclaré, en marge d’une visite au Collège Notre-Dame. 

    Il a rappelé que ce n’était pas à lui de décider des projets à prioriser. «Il y a des critères et des équipes au sein de ministère qui priorisent les projets en respectant ces critères objectifs. Pour le moment, [le projet de Saint-Antonin] n’a pas été priorisé, mais il est sur la liste», a-t-il dit. 

    «Vous êtes en pleine effervescence, l’économie va bien et il y a croissance démographique dans la région. C’est sûr que ça nous prend de nouvelles écoles, ou des écoles plus grandes. Je ne peux pas faire de promesses que je ne tiendrai pas, mais je sais que ce projet-là existe et, éventuellement, il se fera.»

    En fin de journée, le ministre a accepté de rencontrer le maire Michel Nadeau. Ce dernier s’est dit «très satisfait» de cet échange réalisé en marge d’une soirée de financement pour la Coalition Avenir Québec.

    «J’ai expliqué notre situation et j’ai apporté des points spécifiques. Saint-Antonin se développe, la population augmente et nos besoins sont importants. Il y a une urgence d’agir. C’est une question de services à notre population, mais aussi d’attractivité», a-t-il dit, vendredi matin.

    «Nous avons eu une bonne discussion. Ç’a très bien été, j’ai trouvé qu’il avait été gentleman et qu’il avait vraiment eu une très bonne attention pour la Ville.»

    Michel Nadeau ne se faisait pas d’illusions. Il ne s’attendait à aucune promesse. Mais il est heureux d’avoir pu discuter de la réalité de sa communauté avec le ministre lui-même. 

    «Un ministre ne va pas passer par-dessus les cadres de son ministère. Mais quoi qu’il en soit, en tant que maire, je me devais de demander une rencontre pour le sensibiliser et amener mes points. Maintenant, la décision leur revient», a-t-il analysé, avant d’ajouter : «On a juste besoin d’une petite pichenotte pour que notre dossier avance.»

    Michel Nadeau a aussi tenu à souligner la belle collaboration qu’il obtient de la part de la direction du Centre de Service scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup depuis quelques années. 
     

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