La Ville de Rivière-du-Loup ouverte à modifier son règlement de jeu dans la rue
Des parents de la rue Agnès-Giguère à Rivière-du-Loup se sont présentés à la séance du conseil de la Ville, ce 8 avril, afin de partager leur incompréhension devant l’interdiction aux jeunes de jouer dans la rue et de proposer des solutions aux élus. Le maire, Mario Bastille s’est montré ouvert aux préoccupations des familles, indiquant qu’une modification du règlement pourrait être possible.
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D’emblée l’élu a tenu à rappeler que chaque conducteur se doit d’être responsable, d’user de prudence et de respecter les codes de la routière. «C’est la base», a-t-il conféré.
Il a poursuivi en mentionnant que le Code de la sécurité routière ne permettait pas d’utiliser les voies publiques comme fin de jeu, de parc ou autre, mais que la Ville était prête à effectuer certains changements à son règlement. «Une permission, pour moi, va venir aussi avec des obligations. C’est une rue et ça va toujours demeurer une rue, donc les jeunes qui utiliseront la voie de circulation, c’est évident qu’ils vont devoir être prudents et encadrés», a-t-il assuré.
La recette magique, selon le maire, n’est pas compliquée, il s’agit d’enlever les buts de hockey et de se retirer lorsqu’une voiture se pointe, puis de se réinstaller par la suite. «Je pense qu’on est capable de cohabiter», a confié M. Bastille. Dans les cinq dernières années à la Ville, seules deux autres plaintes de ce genre ont été enregistrées.
«On ne veut pas interdire ça», a-t-il soutenu, racontant être témoin de jeunes jouant dans la rue chaque semaine. «Par contre, un citoyen qui porte une plainte, il a le droit de la faire. Qu’elle soit justifiée ou non, je ne suis pas là pour juger ça. Il y a une plainte à la Ville, on se doit de l’accueillir et de la traiter», a-t-il signifié.
De son côté, le père de famille et citoyen de la rue Agnès-Giguère qui a exercé le rôle de porte-parole pour les enfants et parents de sa rue, Dany Ducas, n’est pas ressorti complètement satisfait de la séance. Il s’attendait à plus d’engagement de la part de la Ville
«C’est sûr que j’ai senti une petite ouverture quand même du conseil de vouloir régler la situation», a-t-il accordé. Il aurait toutefois aimé la mise en place d’un projet-pilote afin que plus d’enfants puissent en profiter à Rivière-du-Loup.
«À tout le moins c’est quand même un pas en avant qu’on a fait aujourd’hui», a-t-il conclu.
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