Sauvegarde de l’École d’immersion française : Trois-Pistoles affiche ses couleurs
La mobilisation pour la sauvegarde de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles se poursuit en grande pompe. Le comité de relance de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles a fait ériger un énorme panneau d’affichage surplombant la route 132 près de la rue Chanoine-Côté afin de sensibiliser la population à sa cause et de recruter de nouvelles familles hôtesses.
«On voulait faire un bon coup d’éclat avec la pancarte», a partagé Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles et aussi membre du comité, lorsque rejoint par Info Dimanche.
Lors de la mise en place de l’affiche, le comité a publié sur ses réseaux sociaux: «Impossible maintenant de manquer notre appel à l'engagement. La campagne de recrutement des foyers d'immersion continue! Nous francisons le Canada depuis 1933, aidez-nous à continuer de le faire!»
Après avoir récolté près de 1 800 signatures avec la pétition lancée en février et recueilli environ 150 foyers pour le coucher d’étudiants sur deux sessions, la mobilisation a commencé à s’essouffler quelque peu, partage M. Guilbert. Le comité a donc fait affaire avec une firme de communications pour la faire revivre.
Il a commencé à afficher ses couleurs sur les réseaux sociaux à la mi-avril à l’aide de nombreux slogans.
En l’espace de trois semaines, le comité a trouvé 50 nouveaux foyers d’immersion, portant le total à plus de 200. «On a atteint les objectifs, même plus. Donc on est vraiment contents», s’est réjoui le maire. Par cette campagne, le comité voulait rejoindre les nouvelles familles «et qu’on sensibilise que ce n’est pas si compliqué que ça héberger des étudiant», tout en étant proactif en cas d’un retour de l’école.
Mentionnons que pour la tenue d’une session à l’École d’immersion française de Trois-Pistoles, 100 lits minimum sont nécessaires et 150 assurent une rentabilité à l’Université Western, d’après les dernières informations relayées par celle-ci au comité. Ces chiffres pourraient être différents aujourd’hui après une révision, a soutenu Philippe Guilbert.
Selon lui, l’institution a été impressionnée des chiffres récoltés grâce à l’appui de la communauté. Un mémoire lui a aussi été envoyé en avril. «C’est une main qu’on leur tend», a-t-il signifié. Dans les prochaines semaines, le comité continuera ses actions. Par la suite, ce sera à l’université de prendre la décision de ramener ou non l’école en 2025.
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