Place aux festivités du 100e anniversaire de l’UPA
Sur la photo, de gauche à droite : Pascal-André Bisson, président du CDBQ; Vincent Bérubé, maire de La Pocatière et président de Développement économique La Pocatière; Karine Mercier, directrice générale de l’ITAQ; Nathalie Lemieux, présidente de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent; et Philippe Dubé, président du MQAA.
Nathalie Lemieux, présidente de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
Une websérie intitulée «Du cœur au ventre» est également disponible sur ICI Tou.tv et sur le site web de l’UPA. Elle raconte des histoires inspirantes de producteurs agricoles québécois, et présente le récit de leurs entreprises familiales qui ont traversé les générations. Un épisode porte sur le Domaine Acer, maintenant le Domaine Vallier Robert.
À l’occasion du 100e anniversaire de l’Union des producteurs agricoles, la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent invite la population à prendre part aux festivités qui se dérouleront à La Pocatière, du 22 au 25 juin. Sous le thème «Du cœur au ventre depuis 100 ans», la programmation propose une variété d’activités à la fois rassembleuses et familiales.
«Le riche passé agricole de la ville, combiné à la présence de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), du Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA), du Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ), sont autant d’éléments qui ont motivé la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent à choisir [La Pocatière] - pourtant située à l’extrême ouest de notre grand territoire - comme lieu d’accueil de ces festivités», a exprimé Nathalie Lemieux, présidente de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
«[La Pocatière] est le berceau de la première école d’agriculture au Canada», a souligné Vincent Bérubé, maire de La Pocatière et président de Développement économique La Pocatière. Selon lui, la présence de l’ITAQ confirme une longue tradition d’enseignement agricole à La Pocatière, faisant partie intégrante de sa communauté et permettant ainsi à la ville de rayonner aux niveaux local, régional et national.
Variée, la programmation du 100e de l’UPA présente des activités accessibles à tous. Dès le 22 juin, le marché public de la Grande-Anse débutera sa saison, exceptionnellement de 12 h à 16 h 30. Une douzaine d’exposants ont déjà confirmé leur présence. Un marché aux «airs de fête familiale», avec de l’animation, de la musique, et des jeux gonflables. Le MQAA proposera également une activité de médiation pour les enfants sur les semis. Aussi, le CDBQ offrira la dégustation de ses produits. «Le directeur [du CDBQ], Yves Fournier, tiendra également une conférence intitulée “100 ans d’innovation”, orientée sur la recherche et le développement en agroalimentaire», a précisé Nathalie Lemieux.
Dans la cour intérieure de l’TAQ se tiendra ensuite le cocktail officiel du 100e sur invitation, soit de 17 h à 19 h. «Les convives pourront réseauter et fraterniser, tout en étant rassasiés par des produits du terroir régional», a ajouté la présidente de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
Le MQAA ouvrira ses portes à la population, de 19 h à 22 h, moyennant une contribution volontaire. Le public aura accès à l’ensemble des expositions du musée, dont celle «Du cœur au ventre depuis 100 ans», exclusive au 100e anniversaire de l’UPA. Seuls deux endroits au Québec auront le privilège de présenter cette exposition; le MQAA et le Musée POP de Trois-Rivières. «Composée de 200 textes, d’images, d’archives, de structures plus grandes que nature, cette exposition promet de vous en mettre plein la vue», a lancé Nathalie Lemieux.
Enfin, la population pourra assister gratuitement à la projection extérieure du court métrage «Habiter la terre», relatant l’histoire de l’UPA, de sa naissance à aujourd’hui. Il sera diffusé en boucle sur l’arche agricole qui sera érigée dans le stationnement de l’ITAQ à proximité du marché public, de 22 h à minuit, du 22 au 25 juin.
«Depuis sa création en 1924, l’UPA a joué un rôle crucial dans la défense des intérêts des agriculteurs québécois», a mentionné Karine Mercier, directrice générale de l’ITAQ. Encore aujourd’hui, les producteurs agricoles du Québec doivent quotidiennement jongler avec différentes variables, qu’elles soient économiques, politiques, ou environnementales. «Souligner nos 100 ans, c’est lever le voile sur qui nous sommes et sur notre contribution au développement et à la vitalité des communautés rurales du Québec», a conclu la présidente de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
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