École d’immersion française : le milieu toujours en attente d’une réponse
L’avenir de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles est toujours en suspens. L’Université Western, qui chapeaute l’institution d’enseignement, tarde à éclaircir ses intentions concernant la reprise ou non de ses activités en sol pistolois.
Selon le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, l’Université Western a récemment reçu le rapport qu’elle attendait de la firme externe engagée pour réviser le programme de Trois-Pistoles. Ce faisant, les responsables du dossier auraient maintenant tout en main pour prendre une décision éclairée.
En avril dernier, le comité de relance de l’École d’immersion avait également fait parvenir un dossier étoffé prouvant la pertinence de l’école et son lien très spécial avec le milieu pistolois. Parmi les documents, on retrouvait notamment une pétition d’appui, un avis d’intérêt et un mémoire formé d’archives de Pistolois impliqués.
«On avait reçu un avis de réception plus tôt ce printemps. Dans les derniers jours, on a eu une communication pour nous dire qu’ils avaient reçu le rapport de réévaluation du programme et qu’ils se mettaient la tête dedans», a indiqué M. Guilbert.
«Ce que je comprends, c’est qu’ils vont prendre le temps de bien regarder tout ça et de nous donner une réponse prochainement.»
Sans surprise, la communauté de Trois-Pistoles tape du pied dans ce dossier. Selon Philippe Guilbert, plus vite la réponse sera obtenue, plus vite les démarches pourront être entamées vers une relance de l’École d’immersion à l’été 2025. Il faut aussi naturellement que la décision soit positive, ce qui ne semble pas être une formalité.
«J’espère [qu’ils prendront une décision] plus tôt que tard, puisque ça commence à presser. Il faut commencer à préparer la prochaine saison dès la fin du mois d’aout et le début septembre», a fait savoir Philippe Guilbert. «S’ils décident de prendre une décision dans un mois et qu’ils reviennent vers nous comme partenaire, ce sera parfait.»
Dans le cas d’une réponse négative, ce sera toutefois une tout autre histoire, d’autant plus si elle tarde à être connue. «S’ils attendent très longtemps avant de nous donner une réponse et que c’est un non catégorique, ça va être plus troublant», a mentionné le maire.
Philippe Guilbert soutient être en communication régulière avec le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas. Ce dernier n’avait pas caché être impatient de connaitre les intentions de l’Université Western, à la fin juin, sur les ondes de CIEL-FM.
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