Une 40e année enflammée pour le Festival de rue de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup
Du 23 au 28 juillet, s’est déroulé le 40e Festival de rue de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup organisé par la Gang des Trainés. Entre 2 000 et 3 000 personnes ont foulé le site de l’évènement afin de célébrer quatre décennies de fêtes rassembleuses.
Pour ce 40e anniversaire, l’organisation voulait faire les choses en grand et créer un évènement plus familial à la manière d’une fête foraine. L’évènement, qui se traduit habituellement par un souper et des spectacles qui se déroulent à l’intérieur, a donc pris de l’ampleur.
La majorité des activités du festival ont eu lieu à l’extérieur et plusieurs nouveautés ont été présentées. La Troupe Les Fous du Roi a fait de l’animation, du cirque et laissé les enfants essayer une structure aérienne. Du maquillage ainsi que des jeux gonflables étaient aussi à la disposition des jeunes.
Un spectacle de feu a fait sensation. Des kiosques de nourriture étaient sur place. Une course de boite à savon a aussi eu lieu, de même que des jeux de kermesse et une danse country.
Une randonnée à moto a permis d’amasser 4 000 $ pour le cancer. La moitié de la somme sera versée au département d’oncologie du Centre hospitalier du Grand-Portage à Rivière-du-Loup et l’autre à l’Association canadienne du cancer.
Comme les autres années, des spectacles de musique ont été présentés et un 5 à 7 prolongé a réuni la population. L’exposition Train’art a fait son retour afin de présenter le travail d’une vingtaine d’artisans.
«[Le festival], c’est le moment idéal pour se rassembler, revoir des personnes qu’on n’a pas vu depuis longtemps. C’est vraiment le temps pour tisser des liens, être ensemble. Il n’y a personne de mauvaise humeur, tout le monde est souriant, se fait du fun», partage la secrétaire-trésorière de la Gang des Trainés, Vanessa Soucy.
Une trentaine de bénévoles, dont les 12 du comité, ont aidé à la réussite de l’évènement. L’an prochain, l’organisation présentera sa 41e édition. «Pourquoi pas un autre 40 ans?», propose Mme Soucy.
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