Ensemble pour une agriculture pérenne dynamique au Bas-Saint-Laurent
Présentation du projet de remise en culture de terres en friche au Témiscouata.
Paul Doyon, premier vice-président général de l’Union des producteurs agricoles.
Réflexion en équipe afin de pérenniser et dynamiser l’agriculture au Bas-Saint-Laurent.
Nathalie Lemieux, présidente de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
Plus d’une centaine de producteurs agricoles et intervenants socioéconomiques du Bas-Saint-Laurent se sont rassemblés autour de la thématique Ensemble pour notre agriculture, le 11 novembre à l’Hôtel Levesque de Rivière-du-Loup. Par groupe de six à huit personnes, ils ont réfléchi à des idées concrètes afin de pérenniser et de dynamiser l’agriculture sur le territoire.
Ces producteurs et intervenants ont répondu à l’appel lancé par la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent. Ils ont été interpellés notamment par les problèmes d’accès, d’accaparement ou encore de maintien des terres agricoles dans la région. Ceux-ci, et bien d’autres, sont considérés comme des freins à une agriculture en santé dans les communautés rurales bas-laurentiennes ainsi qu’à l’établissement de la relève agricole.
«Les productrices et producteurs agricoles habitent le territoire et contribuent à la vitalité économique, sociale et culturelle de nos régions. Chaque jour, ils contribuent à une mission essentielle, soit celle de nourrir les Québécoises et les Québécois. Alors que la zone agricole ne représente qu’environ 4 % du territoire québécois et que les agricultrices et agriculteurs n’ont accès qu’à la moitié de cette superficie, en raison notamment de nombreux obstacles, la protection intégrale de notre garde-manger, en tant que véritable priorité nationale, est essentielle à l’avenir alimentaire du Québec», a déclaré Paul Doyon, premier vice-président général de l’Union des producteurs agricoles.
Or, des projets en cours dans les différentes MRC de la région suscitent déjà l’espoir de jours meilleurs dans le monde agricole, en plus de faire la démonstration de retombées positives lorsque l’agriculture est considérée à juste titre comme un moteur de développement économique d’importance au Bas-Saint- Laurent. Du nombre, la remise en culture de terres en friche au Témiscouata, le projet de chaulage collectif de La Mitis, Le Germoir – Parcours d’incubation et celui de la Distillerie Témiscouata.
L’exposé de ces projets a permis d’inspirer les participants à la journée Ensemble pour notre agriculture. Ils ont ensuite été invités par l’animateur Pierre Rhéaume de La Terre de chez nous à réfléchir et échanger en petits groupes sur l’agriculture souhaitée au Bas-Saint-Laurent, à partir d’idées et de projets au potentiel d’enclencher une petite révolution dans le domaine.
«Tout n’est pas noir en agriculture. Déjà, nous travaillons avec une pléiade de partenaires afin de trouver des solutions aux défis que vivent nos producteurs agricoles au quotidien. Les projets présentés aujourd’hui et toutes les idées qui ont germé en plénière en témoignent bien. Maintenant, continuons de nous concerter afin de s’assurer que l’agriculture bas-laurentienne puisse perdurer et s’épanouir », a conclu Nathalie Lemieux, présidente de la Fédération régionale.
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