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𝐋'𝐚𝐫𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭

Un projet culturel de l’école Lanouette remporte un prix Essor

durée 22 décembre 2024 | 06h54
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Un projet culturel et collectif développé à l’école Lanouette de Saint-Antonin a récemment été honoré lors de la prestigieuse cérémonie des prix de reconnaissance Essor. Il s’est vu remettre le prix Initiative, récompensant des projets qui se distinguent par le dynamisme de leurs milieux scolaire et culturel, le 4 décembre au Séminaire de Québec. 

    Développé au cours de la dernière année scolaire, le projet intitulé «L’art pour les droits de l’enfant : une exploration créative de la Convention relative aux droits de l’enfant» a amené les élèves de l’école à réaliser quatre œuvres collectives distinctes. 

    Il s’agit d’un grand et heureux travail d’équipe puisque près de 400 élèves, de la préscolaire à la sixième année, ont participé aux réalisations qui se sont échelonnées sur plusieurs mois.

    Le sujet du droit des enfants a été choisi en cohérence avec le thème de la traditionnelle comédie musicale de l’école Lanouette pour 2023-2024. Il s’agissait d’une belle opportunité de faire d’une pierre, deux coups, et de sensibiliser les jeunes à cette grande cause. 

    «L’art plastique, c’est quelque chose de puissant pour sensibiliser les gens à toutes sortes de réalités», a partagé Sylvie Lalancette, responsable de la concentration Arts plastiques à l'école Lanouette.

    Au début de l’année scolaire, les enseignants de l’école ont initié les élèves aux droits des enfants grâce à du matériel pédagogique. Quatre droits précis ont ensuite été choisis pour être représentés dans les œuvres : le droit au logement, le droit à un environnement propre et sécuritaire, le droit à une famille et le droit à l’éducation.  

    C’est ainsi qu’une frise de tuiles de plâtre symbolisant une maison pour tous les enfants de la Terre, qu’une fresque de quatre mètres carrés évoquant par des arbres le droit de grandir dans un environnement propre et sain et qu’une banderole de fleurs au pastel sur le droit de vivre dans une famille aimante et respectueuse ont été créées.

    Le droit à l’éducation a aussi été représenté par trois livres d’artistes circulant dans les classes, a souligné Mme Lalancette. «Le thème était ‘’J’aime apprendre!’’. Chaque élève a réalisé une page sous forme d’impression. Ils devaient représenter quelque chose qu’ils aimaient apprendre», a-t-elle décrit, précisant que chacune des création exploitait des techniques et des médiums différents comme la sculpture, l’aquarelle, la peinture et le pastel gras. 

    «Ce projet les a sensibilisé à leurs droits, mais aussi au fait qu’il y a beaucoup d’enfants dans le monde [qui sont victimes d’injustice]. Je crois que c’était important qu’ils puissent en prendre conscience», a soutenu l’enseignante. 

    Le projet a été très rassembleur à l’école Lanouette. Encore aujourd’hui, les œuvres servent de prémisses à de belles discussions, puisqu’elles sont exposées à l’intérieur de l’établissement scolaire. 

    «Il y a un fort sentiment d’appartenance qui est développé. Les enfants aiment nous montrer leurs créations, fiers d’avoir une partie d’eux-mêmes dans ces œuvres-là.»

    Les prix de reconnaissance Essor soulignent le travail passionné des enseignantes et des enseignants ainsi que des responsables scolaires qui réalisent des projets artistiques novateurs imprégnés de culture. 

    Pour l’école Lanouette, il s’agit d’une deuxième reconnaissance provinciale en quelques années seulement. L’établissement scolaire avait gagné le prix Essor 2016-2017 pour la comédie musicale «Plume-Rouge au pays de la marmite». 

    «C’est toujours une belle fierté de voir que nos projets reçoivent un prix de cette envergure», s’est réjoui la directrice de l’école, Édith Michaud. 

    Notons qu’une bourse de 2000 $ est remise aux équipes des cinq projets lauréats dans la catégorie Initiative. Cette somme ira à la réalisation du projet actuel, lequel s’intéresse au développement durable. 

    Sur la photo, on retrouve Suzanne Tremblay, adjointe gouvernementale au ministre de l’Éducation, Shirley Dorismond, adjointe parlementaire du ministre responsable des Services sociaux, députée Marie-Victorin, Sylvie Lalancette, responsable du projet, Édith Michaud, directrice de l’école et Mathieu Rivest, adjoint gouvernemental au ministre de la Culture et des Communications et député de Côte-du-Sud.
     

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