Analyse des comptes publics 2023-2024
Le Bloc québécois dénonce les 200 millions dépensés pour l’anglicisation du Québec
Le député de Rimouski-Neigette - Témiscouata - Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, soutient le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Langues officielles, Mario Beaulieu, en dénonçant le choix du gouvernement fédéral d’augmenter son soutien à l’anglais. Les comptes publics de la séquence 2023-2024 révèlent qu’Ottawa a dépensé plus de 200 millions pour valoriser l’anglais au Québec en seulement deux ans, alors que la langue française est menacée dans la province et devrait être soutenue en conséquence, d’après les élus.
«Au moment où le français est menacé plus que jamais, la politique linguistique fédérale vise toujours exclusivement à protéger et à promouvoir l’anglais comme langue officielle et à développer la collectivité anglophone au Québec», avise Maxime Blanchette-Joncas.
Le Bloc a fait rajouter à la Loi sur les langues officielles qu’elle doit favoriser l’existence d’un foyer francophone majoritaire au Québec et y a également fait inscrire que les communautés francophones et anglophones ont des besoins différents. Manifestement,
Ottawa n’en tient toujours pas compte, déplorent les deux élus.
«Le fédéral s’entête à consacrer des millions non pas pour la promotion ou la protection du français, mais pour assurer le rayonnement et la préséance de l’anglais. Au Bloc, on maintient que ces sommes devraient plutôt être investies dans la promotion du français, dans le français au travail, dans la francisation des nouveaux arrivants et dans la culture en français. Alors que le gouvernement nous a fait la démonstration flagrante de son incapacité à gérer les coffres de l’État de façon responsable, 200 millions d’argent injecté par Ottawa pour l’anglicisation au Québec, c’est considérable! Ce n’est pas dans l’anglicisation du Québec que les besoins sont criants, mais encore une fois, le gouvernement fédéral fait la sourde oreille et préfère dépenser à anéantir la seule langue officielle du Québec : le français. C’est odieux! Pour nous, c’est clair : la meilleure façon d’assurer la protection et la promotion de notre langue, c’est que le Québec soit le seul maître d’œuvre de sa politique linguistique», conclut Maxime Blanchette-Joncas.
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