De la grande visite pour Mario Plourde
Après 35 jours d’incarcération à la prison de Frederick au Maryland, privée de liberté et de sa famille, Mario Plourde a enfin pu voir sa conjointe Maryse Dumont, ses deux enfants et son frère. C’est après un périple de 15 heures de route en automobile, le mardi 20 janvier, que le quatuor est arrivé à destination.
Malheureusement, une mauvaise nouvelle les y attendait. En raison de l’investiture du nouveau président américain, Barack Obama, de nombreux gardiens étant affectés à sa sécurité, les visites aux prisonniers n’étaient plus autorisées. Il leur aura donc fallu attendre 24 heures supplémentaires pour enfin le voir.
Une courte rencontre de 30 minutes où une vitre les séparait et où la conversation (enregistrée) s’est effectuée par voie téléphonique. Des retrouvailles aussi émouvantes qu’éprouvantes. « Nous n’avions pas beaucoup de temps, 30 minutes pour les quatre. Nous avions le combiné à tour de rôle. Mario m’a dit qu’il était bien traité. Physiquement il semble bien, mais il est fatigué mentalement. Là-bas, il est un prisonnier comme les autres. J’ai vu un homme défait, démoli, habillé en prisonnier », raconte, malgré la fatigue, Mme Dumont.
Avec émotion, elle confie lui avoir dit combien elle l’aime et comment il lui manque. « Mario est tellement un homme bon. Lui, il était surtout préoccupé par le sort de sa famille, comment nous autres nous allons. Mais ne pas avoir de contact direct, être séparé par la vitre, ça fait mal, ça nous a tous fait mal », ajoute Maryse Dumont.
La veille, la conjointe du camionneur arrêté le 19 décembre dernier a aussi pu rencontrer pour la première fois l’avocat américain de Mario Plourde. Toutefois, étant donné la barrière linguistique, l’échange a été limité. « J’ai au moins pu savoir qu’il y aurait des développements la semaine prochaine », souligne-t-elle.
Après 15 heures de route et un seul arrêt pour se restaurer et effectuer le plein d’essence, Maryse Dumont, ses enfants et son beau-frère sont de retour. C’est l’attente qui recommence. Une attente faite d’inquiétude, d’appréhension et surtout, l’espoir d’une libération et les retrouvailles d’un mari, d’un père, d’un frère le plus rapidement possible.
DONS
Vous pouvez encore faire un don à la Caisse populaire de Viger de Saint-Hubert au numéro de transit 815-60055 et le folio est le 006003 (ajouter un 8 avec Accord D). Concernant les prêts, vous pouvez téléphoner au 418 497-3530. Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site Internet www.marioplourdecamionneur.info
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