Centraide a besoin de parrains-marraines
D’ici mars prochain, 67 nouveaux enfants seront inscrits au Programme de Bourses d’études pour enfants défavorisés de Centraide KRTB-Côte-du-Sud. À terme, c’est donc 84 enfants de notre territoire qui pourront compter sur une bourse d’études variant entre 7 000 $ et 16 800 $.
Rappelons que ce programme unique au Canada est né en 2002 dans la petite permanence de notre Centraide, située à La Pocatière. Grâce à un montage financier, il vise à inscrire des enfants de 0 à 7 ans, issus de familles défavorisées, à une bourse d’études disponible au moment d’entreprendre des études post-secondaires (incluant le DEP au secondaire).
En 2008, le Secrétariat à l’action communautaire autonome et à l’initiative sociale du Québec (SACAIS) a reconnu l’aspect mobilisateur et innovateur de ce programme en lui accordant le statut de projet pilote pour un an afin de le faire croître davantage. Cette reconnaissance a permis l’embauche de Lysiane Drewitt en tant qu’agente de développement. Originaire de la Gaspésie, madame Drewitt, trilingue, est détentrice d’un baccalauréat en Études internationales et Langues modernes de l’Université Laval et possède en plus un certificat en Action communautaire de l’Université de Montréal.
Outre le recrutement et l’inscription des enfants pour cette seconde vague, madame Drewitt aura à concevoir un site internet personnalisé, un dépliant et un document audiovisuel promotionnel sur support DVD, sans négliger bien sûr la recherche de nouveaux grands donateurs privés. Cependant, le besoin immédiat consiste à recruter des parrains-marraines qui accepteront de verser 50.$ par année pendant 5 ans, tout en bénéficiant d’un reçu de charité pour fins d’impôt. On parle d’environ 125 $ au total.
Par ce programme de lutte contre le décrochage scolaire, Centraide veut permettre à ces enfants de grandir dans l’optique qu’ils peuvent eux aussi avoir accès aux études et conséquemment, à l’obtention d’un diplôme. Centraide souhaite également les inscrire en très bas âge afin qu’ils entendent parler des études tout au long de leur développement. D’ailleurs, cette stratégie est validée par différents experts qui tablent présentement sur le phénomène du décrochage chez les jeunes.
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