Affaire Mario Plourde : Des développements, mais pas de libération
Le temps file et Mario Plourde est toujours incarcéré à la prison de Frederick au Maryland. Le conducteur arrêté pour possession de stupéfiants est détenu depuis son arrestation dans la nuit du 18 au 19 décembre.
S’il ne peut encore goûter aux joies de la liberté, il a quand même reçu une bonne nouvelle. Le montant nécessaire pour payer sa caution de 250 000 dollars américains, soit 340 000 dollars canadiens, a été complètement amassé. Toute une profession de foi de sa communauté qui n’a pas hésité à le soutenir.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, ce n’est pas le fédéral qui ira de l’avant, mais bien l’État du Maryland. « L’avocat américain, Me Craig Kaddish a réussi à négocier avec le procureur du Maryland pour que le dossier de Mario demeure au Maryland. C’est une bonne nouvelle », raconte la sœur de la conjointe de M. Plourde, Johanne Dumont.
Quant à la caution, la somme nécessaire a été amassée lundi. « C’est lundi que nous avons réuni le montant total. L’avocat américain l’avait annoncé un peu trop tôt. Toutefois, nous continuons à recueillir des dons, car les frais de l’avocat sont exorbitants. Les factures entrent à coup de 15 000 $. En deux semaines, il y a déjà eu 30 000$ versés en honoraire », ajoute Mme Dumont.
Actuellement, il ne resterait plus que 10 000 $ dans le compte.
À ce sujet, la semaine dernière, l’avocat québécois de Mario Plourde, Me Jean-Pierre Rancourt, s’est retiré du dossier. Ce dernier allègue qu’en plus de raisons familiales, sa présence n’est plus requise dans le dossier. Me Rancourt dit avoir toute confiance en l’avocat américain du camionneur de Saint-Hubert et qu’en se retirant, la famille économisera ses honoraires.
DÉVELOPPEMENTS
Cela fait maintenant 47 jours que Mario Plourde est emprisonné sans qu’aucune accusation n’ait encore été portée. Concernant la drogue trouvée, actuellement, seul le cannabis figurerait sur le rapport officiel de police qu’a pu voir la famille. Il n’y est nullement fait mention d’ecstasy. Seul Me Kaddish a fait mention de cette drogue chimique.
Toutefois, malgré la somme amassée en promesse de prêt, il n’est pas dit que le camionneur pourra être libéré. L’immigration américaine poserait problème. « En fait, ils ne croient pas à son histoire et ils hésitent, car c’est un gros cas de saisie de drogue », ajoute Mme Dumont.
Me Kaddish travaille donc actuellement à convaincre l’immigration de permettre à son client de retrouver les siens dans l’attente du procès. D’ici là, l’argent est placé dans un compte. Et pour ceux qui croient que le Canada pourrait se porter garant du retour de M. Plourde pour son procès, la famille n’a reçu aucune information du gouvernement canadien.
Concernant les prétendues allégations selon lesquelles le camionneur ne détenait pas de permis de travail, après vérification, l’immigration a confirmé que tout était en règle. Mieux encore, la famille a obtenu l’autorisation de remorquer le véhicule de Mario Plourde au Québec. Étant donné les frais estimés à 2 500 $, la famille préfère attendre la libération de M. Plourde dans l’éventualité où ce dernier serait autorisé à rentrer au volant de son poids lourd. Selon Mme Dumont, le véhicule n’aurait pas été endommagé lors de l’enquête.
DONS
Vous pouvez encore faire un don à la Caisse populaire de Viger de Saint-Hubert au numéro de transit 815-60055 et le folio est le 006003 (ajouter un 8 avec Accord D). Concernant les prêts, vous pouvez téléphoner au 418 497-3530. Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site Internet www.marioplourdecamionneur.info.
5 commentaires