Une nouvelle technologie qui intrigue!
Si le tout nouveau camion hybride lancé par la compagnie Peterbilt a capté l’intérêt du maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Michel Morin, il a aussi intrigué la cinquantaine d’élèves du département de mécanique de véhicules lourds du Centre de formation professionnelle du Pavillon-de-L’Avenir, de même que les enseignants et les membres de la direction dont la directrice générale, Suzanne Raymond.
Réunis ce mercredi au Pavillon-de-L’Avenir, ils ont assisté à une présentation effectuée par François Bourbeau de la compagnie Eaton, entreprise conceptrice du système hybride.
François Bourbeau de la compagnie Eaton, a présenté le fonctionnement et les composantes de ce système hybride intégré à ce camion.
Photos : Monique Dionne
Le directeur général de Peterbilt (V.T.L.) à Saint-Louis-du-Ha! Ha!, Sylvain Latendresse et le représentant, Sébastien Madore, étaient également sur place avec ce fameux camion vendu au coût d’environ 130 000 $, soit 50 000 $ de plus qu’un camion qui ne possède pas le système hybride.
Le nouveau camion hybride qui vient tout juste de faire son entrée sur le marché québécois fonctionne au diesel et avec deux batteries au lithium. Selon M. Bourbeau, cette nouvelle technologie permet notamment d’obtenir jusqu’à 60% d’économie de carburant, mais également une réduction de bruit et d’usure des freins.
Le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Michel Morin, a assisté à cette présentation. On le voit ici tout juste devant le camion hybride entouré d’élèves et du directeur adjoint, Normand Landry et de la directrice générale du Pavillon-de-L’Avenir, Suzanne Raymond.
M. Bourbeau a notamment expliqué aux personnes présentes le fonctionnement de ce système hybride et il a parlé de ses composantes. Une démonstration a aussi été réalisée avec le nouveau camion hybride, un camion qui, toujours selon M. Bourbeau, a une vie normale prévue d’environ 15 à 18 ans. Le système hybride devrait nécessiter de 6 à 8 ans pour être payé, une donnée que nous révèle M. Bourbeau avec une certaine mise en garde puisque cela dépend évidemment de son utilisation.
Évidemment qui dit hybride, dit protection de l’environnement, développement durable, ce qui ne laisse pas indifférent Michel Morin. Vivement à l’affût des nouvelles technologies, ce camion hybride alliant le diesel et l’électricité est l’une des alternatives qui sera analysée par la Ville, tout comme le système fonctionnant au biogaz et diesel. « On regarde l’ensemble des possibilités », nous fait savoir M. Morin. La Ville possède déjà trois véhicules « verts ».
L’enseignant Martin Denis admirant l’intérieur du camion.
Du côté du Pavillon-de-L’Avenir, on s’intéresse davantage à cette nouvelle technologie, puisque l’institution doit bien sûr devancer le marché. En ce sens, trois professeurs ont participé à une formation en ce qui a trait à ce système hybride en novembre dernier. « On est allé chercher de l’information, a souligné l’enseignant Martin Denis, pour connaître son utilisation, son fonctionnement. Mais pour former, ça prend de la formation pour nous. » Selon madame Raymond, cette nouvelle technologie fait partie de leurs préoccupations, mais cela représente tout de même un investissement de plus de 100 000 $ ce qui n’est pas négligeable.
On surveillera notamment la voie empruntée par le ministère en ce sens. Chose certaine, c’est une voie d’avenir et ce sera sûrement une valeur ajoutée à la formation de ces jeunes qui sont les mécaniciens de demain. Et ce demain, il n’est certes pas si lointain. Du côté de Peterbilt (V.T.L.), aucun mécanicien n’a reçu de formation pour ce tout nouveau camion, nous a fait savoir M. Madore. C’est la compagnie Eaton qui assure pour le moment le suivi et qui offrira la formation appropriée à ce type de véhicule.
Les personnes présentes ont eu droit à une démonstration du nouveau camion hybride lancé par la compagnie Peterbilt.
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