De bois, de neige ou de glace
Le bois, la neige ou la glace, pour Jean-Marc De Courval, tout est matière à sculpter. Il est enivré par cette forme d’art depuis toujours. La sculpture sur neige l’a même amené à participer à des concours, dont le tout dernier, l’International de sculpture sur neige du Carnaval de Québec. Info-Dimanche en a d’ailleurs fait état dans sa toute dernière édition.
De retour de Québec, M. De Courval nous parle davantage de cette expérience qui pourrait bien être la dernière. L’heure de la retraite semble avoir sonné.
Jean-Marc De Courval et l’un de ses frères, Jean-Baptiste, en fin de semaine dernière à Québec.
Photo : courtoisie Jean-Marc De Courval
Dans deux ans, Jean-Marc De Courval mettra un terme à sa carrière professionnelle. Il fermera ainsi son atelier où il travaille le bois pour en faire des meubles. L’homme qui a consacré une bonne partie de sa vie à l’ébénisterie tournera une importante page de son histoire personnelle et professionnelle. Cette dernière fin de semaine marque peut-être une autre fin en soi pour l’artiste puisqu’il songe à tirer un trait sur la sculpture sur neige. « Il faut aimer ça. La température, ce n’est jamais idéal. L’humidité, la pluie, la pollution. » Cette fois, elle semble être venu à bout de l’homme qui cumule 10 années d’expérience à titre de participant au volet provincial de l’International de sculpture sur neige du Carnaval de Québec. Il a d’ailleurs mérité en 1994 le prix d’excellence et un laissez-passer pour le volet national en 1995.
Sa dernière création, intitulée « Dérapage », il l’a réalisée avec ses deux frères, Jean-Baptiste qui demeure à Longueuil et Martial, à Boucherville. Il aura fallu environ 25 heures pour peaufiner leur œuvre qui traite des maladies mentales. En 2007, il avait participé à cet événement en compagnie de Youri Blanchet et Jacques Pelletier, tous deux de Rivière-du-Loup.
Au cours des 25 dernières années, Jean-Marc De Courval a également participé à d’autres concours à Montréal, en Suisse, à Rouyn-Noranda, à Ottawa et à Rivière-du-Loup bien sûr, soit juste avant que l’événement devienne un concours intercollégial. M. De Courval gardera de bons souvenirs de ses rencontres avec les autres sculpteurs et de l’ambiance qui règne tout au long de ces événements.
Mais s’il cesse la sculpture sur neige et sur glace, il n’en fera pas autant avec la sculpture sur bois. Au contraire, il s’y consacrera davantage à sa retraite. « Je vais le faire pour m’amuser » me dit-il. Entretemps, il continue notamment d’exposer au Manoir Fraser en saison estivale et à l’Hôtel Levesque. L’auteure Nathalie Le Coz a d’ailleurs parlé de l’artiste bien connu en région dans son livre « Découvrir le Bas-Saint-Laurent ».
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