Jeudi à Saint-Antonin, les policiers de la Sûreté du Québec ont organisé une simulation de collision entre un autobus scolaire et une déneigeuse. En collaboration avec les services d’urgence, tels policiers, pompiers et ambulanciers, l’événement se voulait un rappel quant à l’importance d’adopter des comportements sécuritaires à bord et autour des autobus scolaires.

Les membres des médias et de nombreux curieux ont bravé le froid afin d’assister à cette démonstration teintée de professionnalisme et d’efficacité. À bord de l’autobus, une dizaine de jeunes élèves de l’École Lanouette, de Saint-Antonin, ont joué le rôle des victimes.

On avait même simulé des débris sur le sol, comme quoi les policiers ne laissent rien au hasard, même pour une simulation.

Dès le début de la simulation, les policiers sont arrivés sur les lieux de « l’accident » afin, entre autres, de procéder aux premières mesures d’urgence et délimiter un périmètre de sécurité. Ont suivi les pompiers et les ambulanciers, qui ont évacué les 10 enfants de l’autobus et le conducteur, qui a été emmené sur une civière. Par la suite, est arrivé le reconstitutionniste de la SQ, qui a analysé la scène de l’accident.

Après leur faux accident, les élèves ont eu droit à une vraie interview!

« Le but de cet exercice, c’est d’abord de sensibiliser les gens à la sécurité routière aux abords d’autobus, le tout dans le cadre de la Semaine des transporteurs écoliers au Québec. C’est aussi dans un but de coordination entre les différents intervenants, que ce soit les pompiers, les policiers, la SAAQ, le reconstitutionniste, etc. », explique le directeur du poste de la Sûreté du Québec de Rivière-du-Loup, Michel Tardif.

Deux paramédics s'apprêtent à évacuer un blessé, en l'occurence le conducteur de l'autobus.

Pour Claude Ross, responsable des affaires publiques de la SQ, une telle simulation est importante, ne serait-ce que « pour les jeunes, les chauffeurs et les différents intervenants, de tenter de vivre ce que peut représenter une collision impliquant un transporteur scolaire où il y a des blessés. »

Heureusement, il ajoute qu’au cours des 10 dernières années, aucune collision avec blessés graves ou décès et impliquant un transporteur scolaire n’a eu lieu sur le territoire desservi par la SQ. L’une des raisons d’être de telles simulations est justement de prolonger cette heureuse séquence par l’adoption de comportements responsables, autant chez les jeunes que les automobilistes.

Le paramédic José Roy devant le conducteur de l'autobus.
Photos : Nicolas Ouellet