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Jean D’Amour plaide coupable

durée 5 mars 2009 | 16h13
  • L’ancien maire de Rivière-du-Loup et président du Parti libéral du Québec, Jean D’Amour n’a plus de permis de conduire. Le 19 décembre dernier, M. D’Amour a plaidé coupable à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies et a été condamné la journée même. Une nouvelle rendue publique le mercredi 4 mars qui a eu l’effet d’une bombe dans la région.

    C’est le 24 septembre dernier que le président du Parti libéral du Québec a été intercepté à Québec, à la suite d’un souper avec des amis. M. D’Amour a alors été arrêté et conduit au poste de police du Service de police de la Ville de Québec. Son taux d’alcoolémie était alors supérieur à la limite permise par la loi de 0.08 mg/L.

    Rejoint par Info-Dimanche le mercredi 4 mars en début d’après-midi, Jean D’Amour ne s’est pas défilé. La voix basse et sans le timbre énergique qu’on lui connaît, l’homme dit regretter son geste. « C’est un geste que, si je pouvais revenir en arrière et ne pas commettre, évidemment que je le ferais. Malheureusement, j’ai commis une erreur et je l’assume. Je regrette, je suis déçu de ce que j’ai fait et j’en retire une grande leçon », souligne le politicien.

    M. D’Amour ajoute qu’il s’agit là d’un comportement en totale contradiction aux valeurs qu’il tente de transmettre à ses quatre enfants. Mais au-delà du repentir sincère, Jean D’Amour n’est pas du genre à baisser les bras. « J’ai 45 ans, ma vie continue. Je travaille pour BPR et je suis toujours le président du Parti libéral. Au moment de l’incident, j’ai avisé le premier ministre et j’ai toujours son appui », ajoute-t-il.

    L’ancien maire de Rivière-du-Loup affirme que cela n’influencera en rien sa décision de prendre part ou non lors de l’élection partielle qui aura lieu dans le comté de Rivière-du-Loup.

    COMMUNIQUÉ
    Par voie de communiqué, le président du PLQ a aussi déclaré : « J'ai commis une erreur en septembre dernier que je regrette au plus haut point, encore aujourd'hui. J'assume entièrement mes gestes et en accepte les conséquences. Je suis profondément désolé pour tous les gens et mes proches qui ont pu être déçus par cette histoire », a écrit M. D'Amour.

    SENTENCE
    M. D’Amour a été condamné à verser une amende de 1 200 $ en plus de voir son permis suspendu pour une période d’un an. De plus, il lui a fallu attendre trois mois avant d’obtenir un permis restreint et de voir son véhicule équipé d’un dispositif de détecteur d’alcool.

    Selon nos informations, Jean D’Amour doit se présenter à nouveau en cour le 20 mars prochain. Une condamnation pour conduite avec facultés affaiblies entraîne systématiquement l’ouverture d’un dossier criminel.

    commentairesCommentaires

    9

    • R
      Richard
      temps Il y a 15 ans
      Ca aurait pu nous arriver à tous, attention aux jugements...
    • UA
      Un Ami
      temps Il y a 15 ans
      Personne n'est à l'abri d'un tel incident. Sauf que lorsque nous sommes une personnalité public nous n'avons pas droit à l'erreur.
    • C
      Cécile
      temps Il y a 15 ans
      Que ce soit une personnalité public ou pas, moi je trouve que c'est une atteinte à sa réputation. Sa vie privé ne regarde en rien les médias. Pour moi Monsieur D'Amours restera toujours le Monsieur que je connais avec ses défauts et ses qualités et que l'on doit le respecter comme il est point final...................
    • R
      RLF
      temps Il y a 15 ans
      Déplorable et M.Jean devrait choisir ses amis pour le prochain souper, car ceux qu'il avait à cette rencontre sont minables. Au fait, aurait-on attendu aussi longtemps pour informer le public si cela était arrivé à M.Mario Dumont, avec tout le 'bien' que les médias lui veulent?
    • P
      Packington
      temps Il y a 15 ans
      Pourquoi parle-t-on tant de cet écart de conduite de la part de Monsieur D'Amour si ce n'est parce qu'il est un personnage public? Si ce statut a son lot de privilèges, il a aussi ses obligations comme celle d'avoir un comportement irréprochable. Or cet acte est criminel et mérite d'être dénoncé, ce qui fut largement fait et le sera probablement encore dans le futur. Monsieur D'Amour sera toujours celui qui un jour à Québec, a été pris avec un taux d'alcoolémie supérieur à la norme. Comment réagirait-on avec un quidam qui aurait commis le même délit? Serait-il absout d'office ou traité de danger public? Contrairement à son chef, il n'a pas encore les moyens d'affirmer qu'il ne savait pas, même si tous savent que cela n'est pas vrai. Je comprends néanmoins ses défenseurs qui voit en lui ce maire capable de leur procurer prospérité et avantages de part son sa proximité du Premier Ministre.
    • R
      RDL
      temps Il y a 15 ans
      Cet argument de 'il est une personnalité publique' m’agace toujours. On ne s'implique pas en politique en se disant qu'il faudra dorénavant être sans reproche, personne est sans reproche. On s'implique parce qu'on veut aider les gens. C'est hypocrite comme raisonnement. À quand remonte votre dernière gaffe ? Hier ? Votre dernier écart de conduite ? La semaine dernière ? Qui n'a pas dit : Hier, vraiment, j'ai pas pensé à mon affaire.Inversément, C'est quand la dernière fois que vous vous êtes donné corps et âme pour votre communauté ? On devrait juger Mr D'Amour sur la façon qu'il s'explique et non sur son geste. Sur le fait qu'il se présente à nous tous, non pas la tête haute, mais émut, rempli de remords et de regrets. Peu de gens auraient réagi avec autant d'humilité, de franchise et d'aplomb. Nous devrions apprendre de sons erreur - et je crois que nous nous redressons tous un peu plus droit lorsqu'un ami 'se fait prendre en boisson'. Il a dû affronter les yeux déçu de sa fille, de sa famille, et ça, dans mon livre à moi, c'est assez de punition pour toute une vie. Nous serions très chanceux de l'avoir comme député, très. très chanceux.
    • JM
      Jo marquis
      temps Il y a 15 ans
      'cela aurait pu arriver à n'importe qui' ... non mais à qui vous voulez faire avalez ça? personne n,est à l,abri d'une erreur de jugement mais ce que les médias tentent de faire est de banaliser encore plus l'alcool au volant. et si en plus de manquer suffisament de jugement pour prendre le volant il aurait frapper un enfant? votre enfant??? parceque monsieur d'amour à une bonne réputation politique ont tente de rendre cet évènement banal...après ça vous vous demanderez pourquoi il y à autant de récidiviste au québec, cessez de prétendre que ce n,est pas grave et peut-être que un jour on aura des sentences approprié pour ceux qui mettent nos vie et celle de nos familles en danger!
    • J
      Julie
      temps Il y a 15 ans
      Qui n'a jamais pris son véhicule après un souper bien arosé entre amis? La différence, c'est qu'à 45 ans et possédant une carrière politique émergente, on est supposé avoir asser de jugeote et d'expérience pour prendre un taxi!! Combien de famille ont perdus l'un des leurs pour un fautif!?! C'est la sécurité des autres qui sont en jeu....conduire est une responsabilité, non un droit! Je suis contente que celui-ci assume sa faute et qu'il se retrouve à pied...invitez-le à souper c'est l'temps et vous parlerez de ses objectifs politiques....et il pourra vanter les vertus du transport en commun!!! Mais sachez que lorsque je serai devant mon bulletin de vote, je me poserai la question si ce manque de jugement lui reviendra lorsqu'il sera question de nos dossiers régionaux!
    • J
      JDP
      temps Il y a 15 ans
      ¨Ca ne peut pas arriver à tous, car personne n'est au dessus des lois. Que ces lois fassent notre affaire ou non. Conduire en boisson c'est plus qu'un écart de conduite, c'est criminel et ce pour tout le monde. Il est bien chanceux de ne pas avoir eu d'accident. C'est un manque de jugement impardonnable pour quelqu'un qui prétend vouloir nous représenter et voter les prochaines lois que nous les citoyens devront suivre. Savez-vous qu'un cammionneur qui aurait fait une telle gaffe aurait perdu son travail sur le champ, qu'une personne qui aspire à travailler pour une entreprise qui exporte et qui adhère au CTPATH ne pourait être engagé en vertu des ententes de sécurité. Tout péché trouve miséricore mais arrêtons de banaliser la chose. Il n'est pas victime d'enlèvement, il est victime de son absence de jugement c'est d,ailleurs ce qui m'a le plus surpris, lui le si parfait. JDP
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