Une session en moins pour satisfaire les industriels et les étudiants
Rivière-du-Loup - La technologie numérique modèle notre société à un rythme accéléré. L’éducation n’y échappe pas et nous en avons un autre exemple au Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup.
Afin de répondre au besoin des industriels et des étudiants, on a fusionné l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en usinage sur machines-outils à commande numérique et le diplôme d’études professionnelles (DEP) en techniques d’usinage.
Jusqu’à maintenant, cet apprentissage prenait cinq sessions (quatre pour le DEP et une pour l’ASP). Avec le nouveau programme intégré en usinage, la formation sera acquise en deux ans, soit quatre sessions. Cependant, les étudiants passeront 30 heures par semaine en classe comparativement à 25 jusqu’à maintenant. Le nouveau programme sera implanté à compter de l’automne prochain.
Selon l’enseignant Luc Simard, les étudiants n’auront pas de difficulté à suivre le rythme : « Je ne pense pas que ces modifications entraînent des échecs. » Point de vue que partage le directeur adjoint du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir, Normand Landry : « Il y a déjà des programmes qui fonctionnent très bien à 30 heures/semaine. »
Les industriels cherchent davantage des travailleurs possédant les compétences en usinage sur machines-outils à commande numérique. Mais pour diverses raisons, notamment l’obligation de louer un logement pour une année complète alors que la formation complémentaire ne durait qu’une session, plusieurs étudiants décidaient de ne pas prolonger leur apprentissage avec l’ASP.
De plus, il y a un besoin important de main-d’œuvre spécialisée dans ce domaine. Le Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir a eu seulement quatre finissants en février dernier pour l’ASP et sept étudiants termineront leur DEP au terme de cette année scolaire. « Nous pourrions former 30 nouveaux étudiants par année pour répondre aux besoins des industriels », de commenter Luc Simard.
Emploi-Québec a donné son accord à ces changements puisque le centre d’emploi paie des prestations à environ 25 % des étudiants inscrits, des travailleurs qui bénéficiaient du programme d’assurance-emploi.
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