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Le gaspillage a ses limites

durée 17 avril 2009 | 00h00
  • Nicolas Ouellet
    Par Nicolas Ouellet

    journaliste

    Rivière-du-Loup - L’arrivée du printemps est souvent synonyme de grand ménage, de nettoyage… et de gaspillage d’eau. La scène est bien ancrée dans l’imaginaire québécois : un individu qui nettoie son entrée de cour asphaltée au boyau d’arrosage.

    Sachez que la Ville de Rivière-du-Loup permet cette pratique, mais seulement jusqu’au 15 juin. Le règlement adopté en 2007 permet donc le lavage des bâtisses, des façades, des fenêtres ou des entrées jusqu’à cette date, après quoi les contrevenants pourraient se voir remettre un constat d’infraction allant de 150 $ pour une première offense à 300 $ pour une deuxième.

    « Nous nous sommes inspirés de ce qui se faisait ailleurs au Québec lorsque nous avons adopté ce règlement municipal et nous sommes l’une des municipalités les plus sévères à ce sujet »,  révèle le directeur du Service de l’environnement et du développement durable à Rivière-du-Loup, Éric Côté. Sévère oui, mais pas autant que la Ville de Gatineau, qui adoptera prochainement un règlement interdisant en tout temps l’arrosage des entrées, des trottoirs et des bâtiments.

    La nouvelle a fait la manchette ces jours-ci, alors qu’un conseiller municipal de cette ville de l’Outaouais a fait chou blanc dans sa tentative de renverser la décision, pour permettre, ne serait-ce qu’une fois par année aux gens, de laver leur entrée au boyau d’arrosage.

    « À Rivière-du-Loup, le gaspillage d’eau potable a diminué depuis trois ou quatre ans. Il m’est déjà arrivé de voir quelqu’un arroser les bancs de neige devant chez lui pour les faire fondre plus rapidement! C’est une scène que je n’ai pas revue depuis quelques années par contre », souligne Éric Côté.

    Peut-on s’attendre à voir une interdiction semblable à celle de Gatineau mise en oeuvre ici à Rivière-du-Loup? Éric Côté ne croit pas qu’une telle mesure soit nécessaire à court terme. Il entend mettre davantage d’emphase sur la conscientisation et la sensibilisation de la population au gaspillage de l’eau que sur la répression.

    Mettre de l’eau dans un sceau pour laver ses fenêtres ou balayer son entrée et attendre la pluie plutôt que de la rincer au boyau d’arrosage sont des exemples qui mettent clairement en évidence le gros bon sens des citoyens. Par le fait même, vous donnerez une raison de moins aux policiers de vous donner un constat d’infraction et vous ferez votre part pour l’environnement.

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