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Nancy Gagnon réclame une véritable réforme de l'assurance-emploi

durée 26 octobre 2009 | 11h13
  • Rivière-du-Loup – La candidate du Bloc québécois dans Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, Nancy Gagnon, dénonce ce matin les faussetés véhiculées par le candidat conservateur, Bernard Généreux et les conservateurs, concernant le projet de loi C-50.
     
    Elle réitère par la même occasion la nécessité de procéder à une réforme complète de l’assurance-emploi afin de rendre justice à tous les travailleurs mis en difficulté par la crise économique, y compris les travailleuses et les travailleurs forestiers du Québec. Il s’agit là de la quatrième priorité de la candidate du Bloc québécois dans Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup.
     
    « La ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences prétend que les modifications entraînées par C-50 permettront à 190 000 travailleuses et travailleurs de bénéficier de plus longues périodes de prestations, mais elle est incapable d’avancer une explication satisfaisante pour démontrer la véracité de ses chiffres. En vérité, nous savons tous que les chiffres mentionnés sont très largement exagérés », a dénoncé aujourd’hui Nancy Gagnon.
     
    « La prolongation des prestations prévue dans C-50 n’aidera point les travailleuses et les travailleurs dans Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, puisque le projet de loi a été conçu pour combler les besoins des travailleurs de l’industrie automobile concentrée en Ontario », a poursuivi Nancy Gagnon.
     
    « En décrétant que la prolongation des prestations s’adressait uniquement aux travailleuses et aux travailleurs qui en sont à leurs premières réclamations, les conservateurs savaient très bien qu’ils excluaient d’entrée les gens du secteur forestier. Or, ce n’est tout de même pas la faute des travailleuses et des travailleurs de l’industrie de la forêt si ce secteur d’activité est vulnérable aux humeurs des marchés internationaux et au chantage des autorités américaines. Ottawa doit éliminer le délai de carence et doit établir un seuil minimal d’accessibilité unique. Voilà qui pourra pallier aux besoins les plus urgents afin de permettre aux gens qui subissent les contrecoups de la crise de tenir le coup en attendant que la situation soit rétablie », a expliqué la candidate du Bloc québécois.
     
    Le Bloc réclame de l’aide pour les travailleurs malades

    Le leader parlementaire du Bloc québécois et député de Joliette, Pierre Paquette, a par ailleurs profité de l’occasion pour rappeler qu’il a déposé une motion devant la Chambre des Communes réclamant un prolongement des prestations pour les personnes forcées de s’absenter du travail en raison de maladies graves. Il a également indiqué que le Bloc Qquébécois s’apprête à déposer une pétition regroupant 45 000 signatures appuyant la démarche. C’est cette pétition, initiée par
    Marie-Hélène Dubé, qui a inspiré le projet de loi du Bloc en mars 2009.
     
    « Marie-Hélène Dubé ne pouvait être avec nous aujourd’hui. Néanmoins, elle nous a confié une lettre pour continuer à faire connaître son combat et souligner l’implication ainsi que le soutien que le Bloc québécois lui a manifesté », a poursuivi
    Nancy Gagnon. « Je m’engage à être aux côtés de Marie-Hélène, originaire de Rivière-du-Loup, et à tout faire ce qui est en mon pouvoir afin que les critères de l’assurance-emploi tiennent compte des personnes touchées par la maladie. »
     
    « Actuellement, la Loi sur l’assurance-emploi n’autorise que 15 semaines de prestations dans les cas de cancer ou de toute autre maladie grave, ce qui constitue de l’avis du Bloc québécois une aberration tout autant qu’une absence de compassion pour tous ces gens qui se trouvent en situation de détresse. Notre motion veut faire en sorte que les prestations soient dorénavant haussées à 50 semaines, afin de permettre à tous ces gens d’obtenir un revenu décent en attendant que les autres programme d’aide prennent le relais », a conclu
    Pierre Paquette.

    commentairesCommentaires

    1

    • AA
      Andrée-Anne
      temps Il y a 14 ans
      La réalité est que le travailleur perd 2 semaines complet de salaire (2semaines d'attente sa salaire obligatoire) Par la suite il attend 3 autres semaine avant d'avoir un paiement fait selon les calculs suivant : Tu as droit à 55% de ton brut et à 40% de ce brut de travail par semaine. Ex. : 600,00 brut = 330,00 $ d'assurance emploi brut par semaine que tu a droit + 40% du 330,00$ que tu as droit de travail par semaine ce qui fait 132,00 $ de brut de plus Donc, : Tu as droit à 462,00 $ brut par semaine. Tu viens de perdre 1 200,00 $ brute pour les deux semaine d'attente non payable et te te ramasse avec 462,00 $ brut par semaine, tu perd 138,00 $. Cela fait un méchant trou dans un budget. Alors je propose en cette période de difficulté financière mondiale et pour aider la reprise économique : - Aucune période d'attente non payable par l'assurance emploi. - 55% du salaire brut de payable par l'assurance emploi comme déjà établie - Que le droit à gagner passe à 50% du 55% payable par l'assurance emploi (Au lieu de 40%). Je crois que cela serait juste en cette période de récession. Pour faire rouler l'économie sa prend de l'argent voyez-vous. Il y a aussi trop de Ministères dans nos Gouvernements, c'est là qu'il faut couper mais les Messieurs aux budgets de nos Gouv. font les sourds d'oreilles. Ils faut aussi que nos Gouv. coupent dans leurs dépenses pas dans les nôtres. Bon merci de m'avoir lue.
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