Dons en argent : Michel Morin est désolé
Rivière-du-Loup • À l’instar de Bernard Simard qui assume sa part de responsabilité dans la saga de « l’enveloppe », le maire de Rivière-du-Loup ne se défile pas non plus.
À la suite de la décision du Directeur général des élections du Québec (DGE) concernant le dossier du 500 $ en argent comptant où ce dernier n’a pas été en mesure d'établir la preuve qu'une infraction quelconque à la Loi ait été commise (voir autre texte), Michel Morin a fait son mea culpa. Il est désolé.
Par voie de communiqué, M. Morin affirme : « (…) je souhaite aujourd'hui souligner que toute cette affaire a pris des proportions que je n'ai jamais souhaitées et que je n'aurais jamais pu imaginer. J'en suis désolé ». Une médiatisation qui aura placé le député de Rivière-du-Loup et ancien maire de la ville, Jean D’Amour, dans l’embarras puisque l’histoire de l’enveloppe a même rebondi à l’Assemblée nationale.
Avec le recul, Michel Morin reconnaît avoir été malhabile dans le dévoilement du don de 500 $. « Plutôt que de mentionner d'abord cette affaire dans les médias, j'aurais pu contacter le DGE en demandant qu'une vérification soit faite. Ensuite, j'aurais pu suggérer au DGE des moyens en vue d'améliorer les règles et la transparence dans le financement électoral », souligne le maire.
Ce dernier soutient que les échanges qu’il a eus avec le DGE ont permis de préciser que le geste posé par Bernard Simard « ne posait pas de problème », puisque ce dernier n’a pas indiqué qu’il espérait un retour sur l’investissement, qu’il a précisé qu’il ne connaissait pas la règle de contribution maximale de 100 $ en argent et que lui-même, Michel Morin n’a pas accepté le don. Dans le cas contraire, le maire de Rivière-du-Loup aurait même pu être destitué de son poste et déclaré inapte à voter.
RETOUR
La semaine dernière, M. Morin était resté de marbre devant les critiques formulées par le propriétaire immobilier ayant fait le don de 500 $, Bernard Simard. S’il s’était refusé à effectuer tout commentaire sur le don d’argent, il avait totalement rejeté les intentions que lui prête M. Simard quant au « torpillage » du projet immobilier de Lévis.
« Je n’ai aucun contact à Lévis et je n’ai aucune idée du projet de M. Simard à Lévis », soutient M. Morin. En ce qui a trait au développement de la phase 4 et 5 de Place St-Georges qui devait voir la construction de deux nouveaux bâtiments, M. Morin a tenu à rappeler que le conseil de ville avait suivi les procédures et s’était finalement tout simplement rangé aux arguments des nombreux opposants.
« Le nombre trop élevé d’unités de logement de même que leur impact, notamment sur la quiétude et la circulation, ont été des facteurs importants. Le signal que nous avons reçu des gens, c’est que c’est trop gros sur l’espace qui est là », a commenté le maire. Il a rappelé que le nouveau propriétaire du terrain y construit actuellement des immeubles respectant le zonage et que ce projet a été accepté par les résidents.
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