Incendie du 40, rue Frontenac : Le travail des policiers a été fait selon les règles et protocoles
Rivière-du-Loup • L'enquête interne menée par la direction du Service de la sécurité publique relativement au travail des policiers lors de l'incendie mortel du 19 juillet dernier (voir autre texte) à l'intersection des rues Frontenac et Saint-André a démontré que celui-ci a été fait conformément aux règles et protocoles en vigueur. C’est ce qui a été révélé en conférence de presse ce mardi.
ENQUÊTE INTERNE
À la suite d'allégations d'un citoyen (voir autre texte) mettant en doute le travail des policiers sur les lieux de l'incendie qui faisait rage le 19 juillet dernier à l'intersection des rues Frontenac et Saint-André, la décision a été prise de réaliser une enquête interne (voir autre texte). Cette enquête a été effectuée par le personnel de direction du service.
Le but de l'enquête était de vérifier si les policiers ont fait leur travail selon les règles et protocoles. La référence pour le Service de la sécurité publique est la pratique 2.2.16 du « Guide des pratiques policières du ministère de la Sécurité publique », laquelle traite des interventions policières en cas d'incendie. Les étapes que doivent suivre les policiers et pompiers y sont clairement identifiées.
En ce qui a trait à la réception de l'appel d'urgence, on souligne que les policiers ont été avisés de l'incendie directement au poste de police, par un témoin. Du côté de la transmission de l'appel aux pompiers et aux policiers, on nous a fait part qu’immédiatement, la centrale 9-1-1 est informée de la situation et l'appel est lancé aux pompiers vers 4 h 30 alors qu’une autopatrouille reçoit l'ordre de se rendre sur les lieux.
En ce qui concerne l’arrivée des policiers et des pompiers, on souligne que promptement, les quatre policiers en service, à bord de deux autopatrouilles, se dirigent vers le lieu de l'incendie. On y ajoute également que l'un de ces policiers, voyant de loin une importante quantité de fumée, demande une alarme générale auprès de la centrale 9-1-1. En ce qui concerne le sauvetage et l’évacuation, on mentionne qu’à l'arrivée des policiers, l'évacuation est en cours avec l'aide de passants.
De plus, on raconte qu’avant l'arrivée des pompiers, le rez-de-chaussée et le premier étage étaient évacués. « À ce moment, les flammes sortaient sur environ une quinzaine de pieds de la seule porte menant au sous-sol, donnant sur la rue Saint-André et une épaisse fumée était visible, relate-t-on. La chaleur était très intense. Il était donc absolument impossible pour les policiers d'entrer au sous-sol, même après avoir tenté de ralentir l'incendie avec l'extincteur de l'autopatrouille. »
Le directeur du Service de sécurité incendie confirme que même un pompier vêtu de tout son équipement de protection n'aurait pu entrer par cette issue à ce moment. On a également rappelé que personne n'étant alors en mesure d'affirmer si un ou des occupants pouvaient se trouver au sous-sol, deux pompiers y ont réalisé une recherche primaire partielle. « En effet, a-t-on indiqué, la chaleur, les fils électriques sous tension et les débris ont contraint ces deux pompiers à rebrousser chemin, leur sécurité étant compromise. Une nouvelle recherche primaire a été entreprise à partir d'une autre entrée. C'est lors de cette deuxième recherche que le corps de la victime de l'incendie a été trouvé. »
Au point « Déterminer et assurer le périmètre de sécurité », on y découvre qu’un premier périmètre de sécurité a été érigé dans les premières minutes d'intervention. Une bonbonne de propane ayant été découverte quelques minutes plus tard derrière le bâtiment, le périmètre de sécurité est alors rapidement élargi par les policiers.
D’autre part, la Ville a fait la description de tous les faits détaillés de l’arrivée sur les lieux des policiers et pompiers, de toutes les interventions effectuées de même que les détails entourant l’intervention du plaignant. Tout ceci visait à démontrer que tout a été fait selon les règles et protocoles.
En terminant, la Ville de Rivière-du-Loup a indiqué regretter sincèrement le décès survenu lors de cet incendie. Toutefois, elle assure à la famille et aux amis de la victime que toutes les interventions ont été faites promptement et conformément aux règles et protocoles en vigueur. Tout a été mis en œuvre par le personnel des services d'urgence présents afin d'assurer le meilleur déroulement des opérations et la sécurité des gens, tenant compte de la force de l'incendie.
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