L’Héritage 1 est là pour rester
Trois-Pistoles • Le bateau L’Héritage 1 de la Compagnie de navigation des Basques continuera de faire partie du paysage pistolois pour encore bien des années.
Cette décision a été prise par la Compagnie de navigation à la suite de l’évaluation des différentes alternatives mises sur la table dont l’une consistait à faire l’acquisition d’un nouveau bateau. C’est ce que nous a fait savoir le président de la Compagnie de navigation des Basques et maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux.
Depuis environ un an, une nouvelle circulait faisant état que la Compagnie de navigation des Basques procèderait à l’acquisition d’un nouveau bateau pour la traverse Trois-Pistoles/Les Escoumins. Toutefois, après analyse des coûts, cette alternative a été mise de côté. Selon M. Rioux, la facture se situerait entre 15 et 30 M$ dépendamment des options, ce qui est financièrement impossible pour la Compagnie de navigation des Basques.
En deuxième lieu, une étude a été réalisée afin d’évaluer la possibilité de faire l’acquisition d’un bateau usagé. À ce stade, les disponibilités se font très rares ou les coûts sont beaucoup trop élevés.
La troisième alternative, qui consistait à garder L’Héritage 1, est donc celle qui a été adoptée. Il faut se souvenir que l’origine de toute cette démarche repose sur les exigences de Transports Canada qui oblige la Compagnie de navigation des Basques à ne pas rejeter les eaux usées du bateau dans le fleuve.
Du même coup, selon M. Rioux, on a voulu voir ce qui pourrait être fait pour améliorer le service de traversier. Au terme de cette démarche, les frais encourus par les deux premières alternatives obligent les actionnaires à garder le bateau actuel, mais à y apporter des modifications. À ce jour, la Compagnie de navigation des Basques a confié à des spécialistes l’évaluation de la coque de L’Héritage 1 et les résultats sont concluants.
« La structure est bonne et solide, » nous a fait savoir M. Rioux. On peut donc aller de l’avant avec la liste des travaux qui peuvent être effectués tout en respectant les capacités financières de la Compagnie de navigation des Basques. On parle ici d’un rafraîchissement, ce qui n’a jamais été fait. M. Rioux nous a confié que la facture ne devrait pas excéder les 5 M$.
La prochaine étape à franchir, toujours selon M. Rioux, consiste donc à confier le dossier à un architecte naval pour faire les plans des différents travaux à effectuer et les coûts s’y rattachant. Par la suite, la Compagnie de navigation analysera la situation et priorisera les travaux à effectuer en fonction du budget établi et afin de s’assurer qu’il n’y aura aucun risque pour assurer le service tout au long de la prochaine saison.
Commentaires