Trois-Pistoles • Le président de l’association du Parti libéral de Rivière-du-Loup et maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux, soutient que c’est par vengeance que le Parti québécois et l’Action démocratique du Québec demandent l’exclusion du caucus libéral du député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour.

Au lendemain du dépôt du rapport du Commissaire au lobbyisme du Québec, tant le PQ que l’ADQ ont demandé au gouvernement Charest de préciser si le député est visé par le rapport.

« Moi ce que je dis, c’est que l’élection de Jean D’Amour, le 23 juin dernier, n’a pas fait que des heureux, ça a fait mal à du monde, soutient M. Rioux. Le PQ a perdu alors qu’il présentait leur « kingpin » (Paul Crête) et l’ADQ a perdu le comté de Mario Dumont. Si Jean D’Amour n’avait pas remporté l’élection, jamais il n’aurait été
inquiété sur ses activités chez BPR », soutient Jean-Pierre Rioux.

En dehors de toute partisanerie, il soutient que le bilan de député de Rivière-du-Loup parle de lui-même. Il rappelle que depuis son élection il y a 7 mois, ce sont 30 M$ qui ont été annoncés dans le comté. Pour le président de l’association libérale, les allégations de lobbyisme qui précèdent l’élection du député sont en quelque sorte l’arbre qui cache la forêt.

« C’est tout à fait ça!, lance M. Rioux. Depuis que Jean D’Amour est en place, il y a de l’espoir dans les Basques, parce qu’enfin les choses bougent. Jean D’Amour nous a apporté de l’espoir, il a fait débloquer des projets dans les Basques », soutient le maire de Trois-Pistoles.

Ce dernier réitère donc son appui passé, présent et à venir. Jean-Pierre Rioux rappelle que Jean D’Amour a la capacité d’aller chercher l’argent disponible et de l’investir dans le milieu. « On doit lui permettre de faire son travail. Même si des accusions devaient être déposées, il aura toujours mon appui, parce que comme député, son travail est exemplaire », a conclu M. Rioux. Ce dernier soutient que M. D’Amour doit donc poursuivre son travail.

BPR
Concernant la firme d’ingénierie BPR, directement visée dans le rapport du Commissaire au lobbyisme du Québec, Jean-Pierre Rioux préfère mettre l’emphase sur la longue relation de confiance entre la Ville de Trois-Pistoles et la firme d’ingénierie. « Ça fait 25 ans que nous fonctionnons avec eux et BPR a toujours livré la marchandise », soutient le maire.

Pour appuyer ses dires, M. Rioux a tenu à préciser que c’est la firme d’ingénierie Dessau-Soprin qui a remporté l’appel d’offres concernant le projet de réfection de l’aréna Bertrand-Lepage. Le maire de Trois-Pistoles a tenu à préciser ce qu’il s’attend d’une firme d’ingénierie.

«  Ce que nous demandons, c’est un résultat concret et de qualité en fonction des coûts les plus bas possibles pour nos citoyens, que cela soit effectué selon les règles de l’art ». Il rappelle que si la firme n’agit pas en bon citoyen, des instances telles le Commissaire au lobbyisme sont là. « Ce n’est pas à moi de décider », affirme-t-il.