La firme BPR se défend
Rivière-du-Loup - Par voie de communiqué, la firme d'ingénierie BPR, visée par le rapport d'enquête déposé par le Commissaire au lobbyisme du Québec cette semaine, réclame une clarification de la Loi québécoise sur le lobbyisme.
La firme d'ingénierie qui possède des places d'affaires dans plusieurs villes du Québec, aux États-Unis et en France notamment, se dit « impuissante devant les allégations émises par le Commissaire puisqu'aucune documentation n'a été déposée auprès de BPR ».
BPR affirme en outre attendre la description des manquements et l'information les supportant de la part du Commissaire au lobbyisme avant « d'étudier de façon approfondie la situation et prendre alors les décisions qui s'imposent. »
Louise-Andrée Moisan, conseillère en communication aux bureaux du Commissaire au lobbyisme du Québec, se fait quant à elle très claire. « Nous avons déposé notre rapport auprès du Directeur des poursuites criminelles et pénales. Nous n'avions pas à le divulguer à aucune autre personne ou organisme, puisqu'il ne s'agit pas d'un document public », argue-t-elle.
Selon BPR, « l'industrie du génie-conseil a toujours prétendu que les activités des ingénieurs étaient toutes contenues dans les exceptions à la Loi. » Toutefois, à la lecture du communiqué émis par le Commissaire au lobbyisme cette semaine, il n'est pas fait mention que les personnes visées par l'enquête soit des « ingénieurs ».
Cliquez ici pour consulter la Loi québécoise sur le lobbyisme.
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