Un maillage unique entre le Cégep de Rivière-du-Loup et l’UQAR
Rivière-du-Loup • Les étudiants du programme de technologie de l’électronique industrielle du Cégep de Rivière-du-Loup vivent toute une expérience avec des étudiants en génie de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Ils expérimentent de façon pratique le travail à distance, une alternative de plus en plus prisée par les entreprises qui doivent faire fonctionner des machines à distance.
Ce jeudi, une conférence qui se déroulait simultanément à Rivière-du-Loup et Rimouski nous a donc permis d’en savoir davantage sur cette nouvelle façon de faire, une première selon le responsable de la coordination départementale et enseignant en Technologie de l’électronique industrielle, Denis Paradis.
Le député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour et le responsable de la coordination départementale et enseignant en Technologie de l’électronique industrielle, Denis Paradis.
Photo : Monique Dionne
« C’est un maillage unique qui ne se fait pas ailleurs, » a-t-il maintenu. À Rivière-du-Loup, M. Paradis était notamment accompagné du député Jean D’Amour, présent au nom de la ministre de l’Éducation, du loisir et du Sport, Michelle Courchesne, qui a accordé une subvention de 265 000 $ sur trois ans pour développer ce projet.
Ce dernier est né de la Table interordres dans le cadre du Programme de collaboration universités-collèges. L’entreprise Premier Tech fournit également du matériel et une expertise dans l’élaboration de la mini-usine de traitement des contenants recyclables que l’on retrouve au Cégep.
Selon les informations transmises, les étudiants ont l’occasion de fonctionner dans un environnement physique et virtuel de formation en automatisation. Le projet consiste à créer un environnement dans lequel les étudiants du Cégep et les ingénieurs de l’UQAR travaillent ensemble à résoudre des problèmes pratiques similaires à ceux rencontrés dans la pratique professionnelle.
Les étudiants de l’UQAR ont accès à un environnement virtuel qui leur permet de connaître, en temps réel, l’état de l’environnement physique, mini-usine, présent au Cégep de Rivière-du-Loup. Cet environnement virtuel permet aux étudiants des deux institutions de résoudre des problèmes à distance et d’échanger entre eux, selon leurs compétences, dans le cadre d’activités d’apprentissage communes.
Pour le Cégep, dans les entreprises, les équipements automatiques, de plus en plus sophistiqués, sont omniprésents et constituent pour les ingénieurs des défis techniques importants. Beaucoup d’entreprises doivent intervenir à distance dans leur offre de services ou dans l’entretien de leurs machines, situées souvent dans d’autres régions ou d’autres pays. Ce genre d’environnement de travail virtuel devient donc de plus en plus courant.
Les étudiants concernés ont récemment participé à des activités conjointes d’apprentissage. Lors de celles-ci, ils ont fait des essais sur des technologies de commande et de contrôle via le WEB. À la session hiver, selon M. Paradis, les étudiants expérimenteront de nouvelles activités et de nouveaux outils et ils seront encadrés par toute une équipe.
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