Le maire de Saint-Antonin est la cible de vandales
Saint-Antonin • Le maire de Saint-Antonin, Réal Thibault, de même que trois autres employés de la municipalité, sont victimes de méfaits. Clous, suie de cheminée, peinture rayée, au total huit plaintes ont été déposées à la Sûreté du Québec, dont quatre par le maire Thibault.
Pas question de parler de mauvais plaisantins, le maire ne la trouve pas drôle. « C’est du vandalisme sauvage. Il n’y a pas de message, pas de justification. Les élections n’ont pas fait que des heureux vous savez. Il y a des dossiers qui font des insatisfaits, mais ça, ce n’est pas une façon de s’exprimer », lance Réal Thibault (photo).
Après les élections
Des actes de vandalisme qui ont débuté une semaine après les élections municipales de novembre. Des clous à bardeaux, c’est-à-dire à large tête, ont été disséminés devant le salon de coiffure pour homme qu’il exploite au centre de la municipalité. « On s’est dit que c’était peut-être un sac qui avait percé », raconte le maire.
Rapidement, l’hypothèse du sac percé tombe. L’incident se répète, auquel s’ajoute de la suie de cheminée répandue dans le stationnement. « C’est une suie noire, bien plus salissante que de la cendre, imaginez ce que ça fait comme dégât à l’intérieur du commerce », souligne M. Thibault, visiblement irrité par la situation. Toutefois, il a tenu à rassurer sa clientèle, une vérification est faite tous les matins et il ne subsiste aucun clou.
Puis en janvier dernier, lors de la session régulière du conseil municipal au Centre Réjean-Malenfant, un ou des individus rayent la peinture de la voiture du maire, une Cadillac blanche. Les rayures, nombreuses et profondes, nécessitent une nouvelle peinture, au coût de près de 5 000 $.
Des employés municipaux inquiets eux aussi
Si le maire affirme se sentir en confiance, il ne cache pas que certaines des conjointes se demandent jusqu’où iront les méfaits. Y aura-t-il escalade ou l’enquête et la médiatisation pousseront le ou les vandales à s’arrêter? « C’est un peu le but d’en parler aujourd’hui, faire que ça cesse une bonne fois pour toutes », lance le maire. Malgré ses recherches parmi les dossiers litigieux, il ne voit pas qui pourrait être derrière ces méfaits.
La SQ mène actuellement une enquête. Selon le principal intéressé, tous les éléments pointent vers la cause municipale. « Ce n’est pas moi principalement qui suis visé, il y a trois autres employés de la municipalité qui ont aussi été visés, des clous ont été déposés dans l’entrée de leur maison », conclut Réal Thibault.
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