Saint-Louis-du-Ha! Ha! • C’est à l’école Georges-Gauvin de Saint-Louis-du-Ha! Ha! que la station de vulgarisation et loisirs scientifiques Aster a présenté aux médias régionaux son nouvel atelier pour le primaire, Hélios.

Huit différentes expériences sont proposées aux élèves des 2e et 3e cycles. Pour les plus jeunes, on propose trois expériences en interaction avec l’éducateur scientifique d’Aster. Les personnes qui connaissent bien le matériel d’Aster ont probablement déjà entendu le nom Hélios. En fait, il s’agit d’un ancien atelier remodelé pour qu’il corresponde davantage aux attentes des enseignants et aux besoins d’apprentissage des élèves de même qu’aux exigences des programmes éducatifs des ministères de l’Éducation des provinces canadiennes.


Les élèves de l’école Georges-Gauvin ont pu explorer divers phénomènes de la lumière grâce à l’atelier Hélios d’Aster.
Photo : Mario Pelletier

La réalisation de l’atelier a requis une somme de 18 700 $. Deux fondations ont appuyé le projet, soient celle de Jean et Lorraine Turmel de Montréal et celle de l’Impériale Esso de Calgary. La Boîte à Science de Québec a collaboré au projet afin de revoir l’ancien scénario d’animation. Un jeune diplômé du Cégep de Rivière-du-Loup, Mathieu Fortin, a réalisé l’approche graphique. La boîte Le Naturaliste Éducation avec Yvan Fortier a conçu le matériel et les outils de manipulation et d’expérimentation.

Le concept d’Hélios propose aux élèves d’explorer divers phénomènes de la lumière tels le principe de la photorésistance dans les lampadaires de rues, la fluorescence, la phosphorescence, l’infrarouge, la fibre optique, le panneau solaire, la loupe et l’arc-en-ciel.

Rappelons que les quatre ateliers d’Aster (un planétarium gonflable, mars et l’exploration spatiale, le climat et la lumière) ont été présentés dans des écoles d’un peu partout au Québec, dans plusieurs provinces du Canada et même aux États-Unis. De 15 000 à 20 000 jeunes profitent de ces expériences scientifiques à chaque année.

Là ne s’arrête pas l’apprentissage puisque les enseignants peuvent poursuivre l’expérimentation à l’aide des nouveaux tableaux informatisés installés dans des classes.
Photo : Mario Pelletier