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La police met la main sur le forcené de la rue Saint-Henri

durée 26 février 2010 | 09h26
  • Rivière-du-Loup - L’individu âgé de 48 ans qui a tenu les policiers en haleine depuis la veille, soit le jeudi à 21 h, s’est finalement rendu vendredi matin à 9 h 10. Après de longues négociations et le déploiement du groupe tactique d’intervention (GTI) de la Sûreté du Québec, il s’est rendu sans opposer de force. Arrêté dans son appartement situé au 21A, rue Saint-Henri à Rivière-du-Loup, il a été conduit au poste de police de la Sécurité publique de Rivière-du-Loup.


    Infodimanche.com était sur place cette nuit, cliquez ici pour voir nos photos.

    Les événements ont débuté vers 21 h lorsque le Service de la sécurité publique a reçu un appel concernant un individu agressif. « L’homme faisait du grabuge à l’intérieur de son appartement. Le propriétaire qui demeure à l’étage inférieur est monté voir ce qui se passait. Il a été accueilli par le suspect qui l’a menacé en lui brandissant un crochet à billot de bois », raconte le relationniste de la Sûreté du Québec, Claude Ross.

    À l’arrivée des policiers, l’homme se trouve sur le balcon faisant face à la rue Saint-Henri et brandit toujours son arme. Il demande alors à négocier. Immédiatement, le Service de la sécurité publique établit un périmètre de sécurité allant de la rue Delage à la rue Pouliot et procède à l’évacuation de la maison et des deux résidences voisines. « Entretemps, le suspect qui est toujours seul dans son logement est allé se coucher », ajoute M. Ross.


    Les négociations ont débutées vers 3 h 30.
    Photo : François Drouin

    Puisque le corps de police municipal est de niveau 1, c’est donc la SQ qui a été chargée de l’opération et des négociations. Les policiers qui ignorent que le suspect roupille, établissent leur quartier général à l'école Thibodeau. La SQ fait alors appel au groupe tactique d’intervention de Québec.

    « Comme dans tous les cas où un homme se barricade, fait des menaces et est armé, d’une arme à feu ou non, c’est un protocole établi et c’est la façon d’intervenir. Il y a différentes étapes et l’on espère toujours voir se résoudre ce type d’événement par la négociation et faire en sorte que l’homme sorte libre et volontaire », explique Claude Ross.


    Le GTI a pris position à l'extérieur du périmètre de sécurité alors que l'École Thibodeau (derrière le Hummer de la SQ) a fait office de quartier général.
    Photo : François Drouin

    Les réseaux de communications sont alors mis en place et une communication par voie téléphonique est établie au milieu de la nuit. Par mesure préventive, le périmètre est ensuite élargi. Vers 3 h 30 vendredi matin, les agents de la SQ ont pu discuter avec le forcené.

    Selon la SQ, l’homme présentait divers troubles psychologiques. Il aurait aussi consommé une petite quantité d’alcool, qui n’aurait eu aucune influence sur son comportement. « Le suspect est connu du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup. Il s’agit notamment de geste de violence », ajoute M. Ross. Aucune arme à feu n’a été retrouvée dans le logement.

    Le forcené s’est rendu à 9 h 10, sans opposer de résistance. Personne n’a été blessé lors de l’intervention. Au moment d’écrire ces lignes, l’individu est détenu au poste de police. Les procureurs sont actuellement à déterminer les accusations qui seront portées contre lui.

    Les deux écoles du secteur, Thibodeau et Saint-François, ont été fermées pour la journée mais on signale aux parents que le service de garde sera disponible toute la journée.

     


    À 9 h, les choses ont commencées à se précipiter. On peut voir, à droite, une demi-douzaine de membres du Groupe tactique d'intervention situés sous le blacon de l'appartement de Denis Morneau.
    Photo : François Drouin

    commentairesCommentaires

    5

    • A
      anonyme
      temps Il y a 14 ans
      Assez dangereux pour fermer une ecole, mais pas assez pour fermer le service de garde (dans l'ecole) ????
    • FD
      François D.
      temps Il y a 14 ans
      Ce que les autorités ont voulu éviter c'est de voir les enfants circuler dans les rues à proximité du périmètre de sécurité pour se rendre à l'école. La plupart des enfants allant au service de garde y sont conduits par leurs parents.
    • A
      anonyme
      temps Il y a 14 ans
      il étais si dangereux que sa ses koi la joke la en !!!
    • YD
      Ysmaël Deçaisafer
      temps Il y a 14 ans
      Ridicule cette intervention de l'escouade tactique pour un cas pareil... Écoutez l'entrevue de M. Ross qui explique le pourquoi il faut faire intervenir l'escouade et le Hummer (en répondant à la dernière question de la journaliste)... Aimez-vous ça, contribuables ? Moi, je dis non. Mais il faut bien que nos 'braves' se trouvent de 'bonnes' raisons pour justifier leurs activités! hahaha, mais quel monde absurde!
    • M
      max
      temps Il y a 14 ans
      beau travail pour la sureté du quebec sauf on es tu looser on a lair hot avec un hummer hahaha jtrouve sa fais wannabe americain mais le quebec es trop pauvre!!!jme sent tellement en securité avec tout la police qui fais jamais rien quand tu en a besoin!! il son la pour contaster des fais wow mais pas pour agir systeme lent avec trop de gestion quebec c dla marde!!!
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