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« Y a-t-il un avenir pour les jeunes au Kamouraska? »

durée 23 avril 2010 | 19h33
  • Rivière-du-Loup - La grande ville avec ses nombreux attraits, sa vie culturelle florissante, ses restaurants qui se comptent par milliers, ses... ou la région avec sa dimension humaine, sa qualité de vie, son air pur, son milieu presque idéal pour élever des enfants, sa tranquillité, sa...

    Le choix est loin d’être simple, d’autant plus lorsque les arguments sont avancés par deux avocates déterminées qui rivalisent avec la magie du verbe. Une fois les plaidoiries terminées, le sort en est jeté. Le juge se tourne vers le jury. Les élèves de la quatrième secondaire de l’École secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal et de l’École polyvalente La Pocatière se prononcent d’un souffle pour leur région. C’est au Kamouraska qu’ils ont l’intention de s’installer, une fois leurs études terminées, en vue de poursuivre leur carrière professionnelle.

    Place aux jeunes ados

    En mars dernier, une activité de sensibilisation s’est tenue dans le cadre de Place aux jeunes ados. Elle a été proposée aux élèves de la quatrième secondaire de l’École secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal et de l’École polyvalente La Pocatière.

    Cette activité visait à aider les élèves à mieux connaître ce qu’a à offrir leur communauté. Elle avait aussi pour but de développer davantage le sentiment d’appartenance envers leur région qui éprouvera au cours des prochaines années des difficultés de recrutement de main-d’oeuvre.

    Dans un premier temps, les quelque 125 élèves ont participé à un procès mettant en scène trois comédiens de l’École de théâtre Françoise-Bédard qui visait à répondre à la question suivante : « Y a-t-il un avenir pour les jeunes au Kamouraska ? » Par la suite, ils ont assisté à des ateliers donnés par des conférencières et conférenciers du milieu socioéconomique.

    Ces ateliers s’attardaient entre autres choses aux perspectives de carrière. Ils mettaient aussi en lumière l’importance d’avoir des passions et de les réaliser. De l’agroalimentaire au plein air en passant par la sécurité publique, la santé, l’éducation, les élèves ont pu découvrir un éventail de carrières. Ils ont aussi été sensibilisés à la possibilité de créer leur propre emploi en devenant entrepreneur.

    Cette activité constitue un pas de plus pour réseauter les élèves afin de pouvoir répondre à leurs questions, de les soutenir, de garder contact en vue de les inviter de nouveau dans quelques années à choisir le Kamouraska comme milieu pour construire leur vie.

    commentairesCommentaires

    3

    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 14 ans
      Aussi longtemps que les investissements pour les jeunes se feront que dans une ville Rivière du Loup, vouloir garder les jeunes dans leur milieu devient utopie. Jean D'Amour doit vite se rappeler qu'il est le député de tous ses concitoyens et pas uniquement celui de son ancienne ville où il a été maire. Des investissements demandés par RDL doivent obligatoirement se faire dans les villes moyennes du comté. Vollà la cause principale de l'action politique de Jean D'Amour pour revitaliser la région et empêcher les jeunes de s'expatrier.
    • L
      Lucide
      temps Il y a 14 ans
      J'aimerais juste souligner le fait que le fardeau de la preuve ne repose pas uniquement sur les épaules du ou des députés. Les élus locaux doivent faire leur part. Les communautés rurales qui se démarquent ont dans la majorité des cas des élus locaux qui osent et entreprennent des choses, sortent des sentiers battus et travaillent pour leur communauté. TAnt que des élus locaux ne feront qu'encaisser leur chèque, blâmer le député pour leur inaction ne sera que de la démagogie de bas étage.
    • O
      Optimiste
      temps Il y a 14 ans
      Bonjour, L'avenir des jeunes certainement possible au Kamouraska et ailleurs à la condition de mettre les chances de son côté. Le travail des élus et des organismes économiques(CLD, SADC...)est bien sûr important, mais ils ne faut pas oublier l'importance de la dîplômation et de l'accès à la propriété chez les jeunes. Essayez de vous acheter une maison à Kamouraska, par exemple. Le marché immobilier dans certains secteurs frise la folie. De quoi en décourager plusieurs... Par contre, au cours des prochaines années, la retraite massive des babyboommers du marché du travail laissera toute la place à la jeune génération.
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