Simulation de procès au palais de justice de Rivière-du-Loup
Ainsi, dans les murs du véritable palais de justice, les membres du comité « Abus… Jamais plus » ont invité les participants à découvrir l’histoire fictive de Léontine et de son neveu Jean-Claude. Fictive peut-être, mais néanmoins inspirée d’un fait vécu. Pour ajouter au réalisme, la pièce pouvait compter sur la participation de la greffière, d’avocats et même de l’agent de sécurité dans l’interprétation de leur propre rôle.
La simulation a ensuite été suivie d’une période d’échange avec les intervenants du milieu. L’agente en relation communautaire et préventionniste du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup, Johanne Levasseur et Estelle Desrosiers du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de Rivière-du-Loup étaient aussi présentes.
Synopsis
Léontine a un neveu, Jean-Claude, qui est conseiller financier depuis peu. Il propose à sa tante un placement de 1 000 $ à un taux de 9 %. Pour lui prouver sa bonne foi, il lui remet un chèque postdaté d’un an de 1 090 $, et ce, pendant 10 ans. La dame, 10 ans plus tard, vient pour encaisser son chèque et la caissière lui indique qu’il n’y a pas d’argent dans le compte. Elle en parle à sa préposée à domicile qui lui conseille d’en parler à la police. Et il y a procès.
Objectif
L’objectif d’une telle initiative de démystifier la dénonciation d’abus auprès des personnes aînées. « Ce ne sont pas toutes les victimes qui vont jusqu’à porter plainte, mais comme nous l’expliquons ici, jamais elles ne sont laissées à elles-mêmes. Elles sont encadrées tout au long du processus », commente Mme Levasseur.
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