Incident élucidé à l’usine de filtration
18 août 2010 |
23h53
Les conclusions de l’enquête révèlent que c’est l’absence de polymère dans le traitement de l’eau qui a conduit à l’émergence de la turbidité. En effet, le produit qui avait préalablement été introduit, tel qu’à l’habitude, dans l’appareil communément appelé « Tomal », n’a pas été aspiré comme il se devait. Le polymère n’a donc pas joué son rôle qui est de bien doser la qualité de l’eau.
Au surplus, la Ville est d’autant plus satisfaite des résultats de l’enquête qu’ils viennent appuyer les compétences tant de ses employés que de ceux de la firme Aquatech qui assure les opérations à l’usine de filtration.
Aussi, faut-il rappeler qu’en juillet 2009, la Ville de Rivière-du-Loup adhérait au programme d’Excellence en eau potable qui se traduit par son engagement à maintenir les plus hauts standards de qualité. Ainsi, la Ville s’engage, en tout temps, à assurer, au niveau du traitement, une protection maximale contre toute contamination microbiologique et à dépasser les normes de la réglementation québécoise et même américaine.
Ceci fait donc en sorte que le moindre indice qui révèle une situation anormale à l’usine de filtration doit être scrupuleusement pris en compte à l’intérieur d’un contrôle sévère. Aussi, le contexte du transfert des opérations a été pris en compte dans la décision de la Ville de requérir une enquête.
Selon la gestionnaire en environnement et responsable de l’usine de filtration, Geneviève Pigeon, « c’est avec beaucoup de satisfaction que nous avons accueilli les résultats de l’enquête concernant cet incident à l’usine de filtration, qui concluent au professionnalisme de l’ensemble de nos employés, comme à celui des employés de notre sous-traitant. »
Enfin, l’ensemble du processus opérationnel a été revu et corrigé afin d’éviter qu’une telle problématique ne se représente.
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