Sylvain Jean s’offre le mont Washington
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L’ascension et la descente se sont effectuées en une seule journée, une randonnée de près de sept heures. Partie du camp de base, les deux hommes ont gravi seuls le sentier se faufilant entre les pierres de forte dimension. « C’était exigent, ça monte parfois à presque 45 degrés », souligne M. Jean.
Toutefois, pour le nouveau retraité, le « dernier demi-mile » a été le plus difficile à parcourir. « Il faut voir le chemin pour bien comprendre. On doit s’arrêter toutes les 10 minutes afin de reprendre notre respiration, c’est très long et très physique, c’est presque comme si nous étions en escalade », explique-t-il.
Une fois en haut, il faut redescendre. « La descente n’est pas facile. Même si on a de bonnes bottes, nos pieds glissent vers l’avant et c’est douloureux pour les orteils, alors on se cherche des roches plus au niveau », raconte en riant Sylvain Jean.
Une passion qui arrive sur le tard. « Non, je débute en trekking. Je commence une nouvelle vie et je cherchais quelques choses de plus physiques que le travail de bureau. Ça faisait partie de mon plan de retraite de gravir de telles montagnes », commente M. Jean.
MONT WASHINGTON
Situé dans le Parc d’État du Mont-Washington dans les Montagnes blanches de l’état du New Hampshire aux États-Unis, le mont Washington culmine à pas moins de 1 916 mètres d’altitude soit 6 286 pieds. De ce fait, il s’agit du point culminant du nord-est du pays.
Le Mont Washington dans toute sa splendeur.
Photo : Sylvain Jean
Le mont Washington est reconnu pour ses légendaires bourrasques de vent qui ont atteint en 1934 la vitesse folle de 372 km / h, soit 231 mph. Un record qui n’aura été battu qu’en 1996 en Autralie. « Malgré un soleil frappant, nous avions quelques épaisseurs et franchement, nous n’en avions pas de reste », lance à la blague Sylvain Jean.
À VENIR
Et que réserve l’avenir à Sylvain Jean? « J’aimerais bien faire l’ascension du Kilimandjaro. Pour le défi personnel que ça représente », répond le retraité en grande forme.
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