André Simard à son bureau de campagne au Témiscouata
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Le candidat du Parti québécois, André Simard, a été le premier à convoquer les journalistes dans la MRC de Témiscouata vendredi dernier pour l’ouverture officielle de son bureau de campagne à Cabano-Notre-Dame-du-Lac.
« Le 1er octobre dernier, je vous annonçais mes intentions et le 3 novembre, 26 députés du Parti québécois étaient à Saint-Roch-des-Aulnaies pour le lancement de ma campagne », de mentionner M. Simard. Dans son allocution devant quelques membres de l’équipe du PQ au Témiscouata, le candidat est revenu à la charge contre le Parti libéral du Québec : « 75 % de la population réclame une commission d’enquête sur la construction. »
André Simard a dit avoir rencontré beaucoup de personnes du Témiscouata jusqu’à maintenant. « Les gens me disent enfin du sang neuf », a-t-il souligné. André Simard a mentionné qu’il va rencontrer des gens dans toutes les municipalités de la circonscription au cours de la campagne.
Carte électorale
Concernant le débat entourant les changements proposés à la carte électorale faisant disparaître la circonscription de Kamouraska-Témiscouata, André Simard a rappelé que les députés du Parti québécois ont voté en faveur du projet de loi déposé récemment par le Parti libéral pour arrêter le mécanisme et reporter la décision.
« Les partis de l’ADQ et Québec solidaire s’y sont opposés, qui va maintenant voter pour eux dans la circonscription? », de commenter M. Simard. Le directeur de campagne d’André Simard et ex-député du Bloc québécois, Paul Crête, a expliqué que le projet de loi va suivre son cours et que le processus d’adoption est maintenant plus long. « Il est possible que les partis changent d’idée. Habituellement, on souhaite l’unanimité de tous les partis, mais son adoption peut se faire sans », d’indiquer M. Crête.
Derrière l'UPA
La chef du Parti québécois, Pauline Marois et son candidat dans Kamouraska-Témiscouata, André Simard, ont rencontré des représentants de la Fédération de l’UPA de la Côte-du-Sud le 3 novembre à La Pocatière. M. Simard s’est rangé derrière les revendications de l’UPA qui demande le retrait de la mesure de resserrement imposée par le gouvernement libéral.
« Cette mesure ne considère pas dans les coûts de production 25 % des entreprises ayant des coûts d’élevage et de culture plus élevés. Depuis plusieurs années, nos entreprises agricoles familiales ont vu leurs revenus diminuer considérablement à cause des compressions du gouvernement Charest. C’est inacceptable et Jean Charest doit écouter les agriculteurs de la Côte-du-Sud et reculer sur cette mesure néfaste. Cette nouvelle mesure représente une perte de près de 3,5 millions de dollars pour les entreprises agricoles de la Côte-du-Sud », a déclaré André Simard.
Charles Proulx, président de la Fédération de l’UPA de la Côte-du-Sud a souligné que « l’application intégrale de toutes les mesures de resserrement proposées ferait basculer dans le rouge la majorité des entreprises agricoles visées, y compris les plus efficaces, compromettant ainsi leur viabilité. »
Hervé Dancause, 1er vice-président de la Fédération régionale, a insisté sur le fait que « les agriculteurs ne demandent pas un sou de plus au gouvernement. Ils souhaitent simplement que les sommes qui ont été allouées au secteur agricole dans le dernier budget soient utilisées aux fins auxquelles elles étaient destinées, soit le soutien aux agriculteurs.
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