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Les maires du Kamouraska disent non au nucléaire

durée 15 novembre 2010 | 11h32
  • Saint-André – Plusieurs municipalités du Kamouraska ont remis, mercredi dernier, à Gaétan Ruest, maire d’Amqui, une résolution signifiant leur opposition au transport par les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent de déchets nucléaires radioactifs. Ils s’opposent aussi à toute réfection de la centrale nucléaire Gentilly 2, à Bécancour.

    M. Ruest est celui qui a amorcé cette démarche contre l’énergie nucléaire au Québec. Opposé à toute utilisation de l’énergie nucléaire, il préconise davantage le développement d’énergies propres, telles que l’énergie solaire, l’énergie éolienne et la géothermie. Quelque 270 municipalités ont à ce jour adopté la résolution, ce qui représente 700 000 citoyens, dit-il.

    La bombe

    Cette remise de résolutions a eu lieu le 10 novembre dernier à Saint-André. Une date et un lieu qui n’ont pas été choisis sans raison. L’événement a permis de montrer les dangers du nucléaire en rappelant que 60 ans plus tôt, jour pour jour, un avion américain en difficulté avait largué une bombe à l'ouest du Petit-Pèlerin, une île située au large de cette municipalité. 

    « Environ 45 kilogrammes d’uranium ont été dispersés au-dessus de territoire causant une contamination radioactive de faible densité », rappelle le maire de Saint-André, M. Gervais Daris.

    « Cet incident ne date pas d’hier, mais il démontre jusqu’à quel point nous ne devons rien tenir pour acquis », souligne le préfet de la MRC de Kamouraska, M. Yvon Soucy.

    C’est donc pour conserver ses attraits naturels et sa qualité de vie que la population désire se rappeler les tristes événements du 10 novembre 1950 et exige que son territoire ne soit plus jamais soumis au risque apporté par le nucléaire, a aussi déclaré M. Soucy.

    Collaboration : Maurice Gagnon, leplacoteux.com

    commentairesCommentaires

    4

    • A
      André
      temps Il y a 14 ans
      Bravo ! Belle initiative! Vous etes des exemples a suivre pour tout les élus du Québec! En 2010 , on sait tous que le nucléaire est très dangereux , et qu'on est rendus plus loins que ca...Le nucléaire est une énergie dépassée, qu'on se le dise... Bravo !!
    • D
      Denis
      temps Il y a 14 ans
      petite question, il y a des tonnes de produits dangereux qui passent sur le fleuve et sur les routes à tous les jours, ils ne sont pas radioactifs, mais tout aussi, sinon plus dangereux. Faudrait aussi demander un moratoire là dessus. Faudrait aussi demander un moratoir sur l'utilisation de la radioactivité dans les hopitaux par principe de précaution...Poussons, mais poussons égal quand même...un peu de rigueur!
    • N
      Nadia
      temps Il y a 14 ans
      Un pas de plus vers la libération du nucléaire, une énergie qui n'a sa raison d'être au Québec. J'en profite pour informer certains lecteurs: nous ne produisons pas d'isotopes radioactifs à Gentilly-2 et ce réacteur n'est pas conçu pour cela. Nous produisons cependant de très grandes quantités de plutonium, utiles à l'armement et de déchets radioactifs sans savoir ni où, ni comment traiter ces derniers. Aujourd'hui, nous connaissons d'autres moyens pour produire des isotopes médicaux, dans des cyclotrons. Bravo et merci aux maires de Kamouraska! En souhaitant que d'autres municipalités suivront votre exemple!
    • D
      Denis
      temps Il y a 14 ans
      Le plutonium qui sord du réacteur de Gentilly n'est pas envoyé à l'Iran avec la mention: "SVP, faite des bombes avec!". On peut être contre la filière atomique, mais faut demeurer rigoureux quand même. Oui, ce qui sord du réacteur est extrèmement radioactif et oui, ça peut tuer en 10 secondes une personne qui se trouve à 30 m. Mais il existe des solutions comme l'enfouissement dans des galleries souterraines prévues pour ça. On ne parle pas d'enfouissement à vie car il y a de très bonnes chances que de nouveaux types de réacteurs puissent un jour, recycler les déchets radioactifs pour produire à nouveau de l'énergie. Pour les sources alternatives, l'éolien par exemple, dans un soucis d'efficacité, il faut mettre les éoliennes le plus près possible des sources de consommation. On a vu et on verra des levées de boucliers pour ne pas les voir en zone urbaine. De plus, le développement de l'éolien nécessite certains métaux (terres rares par exemple) qui demande des procédés métalurgiques très très polluants. Comme quoi, il n'existe pas de recette miracle...
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