Françoise David en tournée avec son candidat
Il faut quand même être réaliste! Manon Côté avait récolté 3 % du suffrage en janvier 2008 lorsque Jean Charest avait été reporté au pouvoir avec une majorité de députés.
Le vrai défi qui attend Serge Proulx sera plutôt de participer concrètement à la création d’une association de comté solide qui provoquera un enracinement en profondeur dans les différentes couches sociales de la circonscription.
Comme la présidente Françoise David, qui l’accompagnait dans sa tournée, le député Amir Khadir et les autres militants, il considère Québec solidaire comme un parti offrant aux Québécois de belles alternatives, meilleures en tout cas à ses yeux que ce que les partis traditionnels proposent à l’électorat québécois depuis plusieurs années.
Or, si le développement de Québec solidaire lui tient à cœur, il devra, à la suite de cette élection, prendre le bâton du pèlerin et partir avec ses pairs répandre la bonne nouvelle, prêcher sur les vertus du parti qui, l’espère-t-on, permettra de convertir de plus en plus d’électeurs par le biais d’un discours souverainiste prônant la reprise du contrôle de l’économie pour la mettre au service de la population, de faire du français la véritable langue de travail et d’intégration des immigrants.
Serge Proulx
L’arrivée de Serge Proulx dans cette partielle est toute récente. Il dit avoir été convaincu d’y aller il y a deux semaines lors d’une soirée entre sympathisants du parti à Saint-Pascal. En souriant il dit avoir eu son coup de cœur, pour ne pas dire son coup de pied au derrière.
« Le parti auquel j’ai adhéré dès sa création avait besoin d’une représentation lors de cette partielle. Nous ne sommes pas le plus gros joueur dans cette élection mais nous voulons que les gens sachent que nous existons et que nous sommes présents dans la région et que nous voulons augmenter cette présence. »
Jusqu’à maintenant, il a rencontré de nombreux électeurs dans divers endroits publics et continuera de le faire jusqu’à dimanche, jour précédant le scrutin.
Serge Proulx est présentement aux études à l’ITA de La Pocatière en techniques de production horticole et de l’environnement. Il a auparavant travaillé en mécanique d’aéronef, en restauration et boulangerie.
Résidant à Saint-Roch-des-Aulnaies, il dit souhaiter que les électeurs se fassent un devoir d’aller voter en fort nombre, alléguant comme la présidente Françoise David que la conjoncture actuelle ne peut mieux s’y prêter. « Si les électeurs ont à cœur d’exprimer leur insatisfaction envers le gouvernement Charest, c’est en plein le temps de le faire! »
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