Les éducatrices de la CSQ approuvent l'entente à 95 %
Les 13 000 RSG membres de la CSQ étaient réunies dans 14 assemblées générales qui se tenaient au même moment dans autant de régions du Québec. Les travailleuses étaient d'ailleurs reliées via Internet et elles ont toutes pu entendre, en direct, les allocutions de la vice-présidente de la CSQ, Mme Louise Chabot, et de la présidente de la FIPEQ-CSQ, Sylvie Tonnelier.
Des journées de grève qui ont fait la différence
Le vote d'aujourd'hui vient donc mettre fin à une longue négociation enclenchée au mois de février dernier et au cours de laquelle les 13 000 RSG de la CSQ n'ont pas hésité à recourir à la grève pour forcer le gouvernement à négocier.
« Je n'ai aucun doute que, si nous avons obtenu ce résultat heureux aujourd'hui, c'est grâce à la grande mobilisation et à la profonde solidarité que nos membres ont manifesté à plusieurs reprises au cours des derniers mois. C'est clair que le gouvernement a pris note de la détermination des RSG de la CSQ et les journées de grève ont influencé le règlement intervenu en faveur de l'ensemble des éducatrices en milieu familial au Québec », soutient la vice-présidente de la CSQ.
Plusieurs gains importants
Mme Chabot ajoute que l'entente représente plusieurs gains importants pour ces travailleuses.
« Les gains les plus significatifs sont certainement la stabilité financière dont ces femmes pourront enfin bénéficier et qui se traduira par des revenus plus élevés ainsi que l'obtention de 25 jours de congé payés à l'échéance de l'entente. Il faut souligner qu'elles ont droit à un financement leur permettant enfin d'avoir accès à des protections sociales », explique Mme Chabot.
Un comité mixte de haut niveau
Le gouvernement a également accepté de créer un comité mixte de haut niveau sur lequel siègeront des représentants du Conseil du trésor et du ministère de la Famille et des Aînés ainsi que des représentants syndicaux de la CSQ et de la FIPEQ-CSQ. Ce comité a notamment comme objectif d'analyser les différends entre les RSG et les bureaux coordonnateurs et de proposer des solutions. Un fonds de formation a également été créé qui aura un budget annuel de 2 millions $.
Une empreinte dans l'histoire syndicale
Pour sa part, la présidente de la FIPEQ-CSQ, Mme Sylvie Tonnelier, tient à rappeler l'importance de ce vote qui a été pris.
« Par l'adoption de leur première entente collective, ces milliers d'éducatrices en milieu familial ont fait plus que simplement approuver un texte. Elles viennent de marquer de leur empreinte l'histoire syndicale et sociale du Québec, une empreinte qui ne s'effacera plus jamais. C'est un grand moment dont elles peuvent être très fières », conclut Mme Tonnelier.
1 commentaires