OBAKIR, 1 an déjà!
Le maintien du personnel et des expertises réunies des deux comités permit au jeune OBAKIR de prendre rapidement un rythme de croisière. Passant de deux à six grandes rivières, l’horizon de l’organisme n’a d’égal que la multitude de données à recueillir et à organiser. Le travail est commencé!
C’est très encourageant... même l’éperlan arc-en-ciel est venu frayer ce printemps dans la partie aval de la rivière Kamouraska, une ancienne frayère abandonnée depuis des années, certainement pour motiver l’équipe et les nouveaux administrateurs. On espère bien revoir ce poisson grandement apprécié des pêcheurs l’an prochain.
Le portrait du territoire devra être remis au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, le principal bailleur de fonds de l’OBAKIR, pour mars 2011. Trente lacs ont déjà été visités, onze stations d’échantillonnage de l’eau jointes à onze stations d’échantillonnage de macroinvertébrés benthiques sont en analyse et donneront un premier aperçu de la qualité de l’eau des six bassins versants du territoire.
Les données sur l’agriculture, la foresterie, les secteurs récréotouristique et municipal sont aussi en compilation. Certains projets déjà mis en mouvement par les deux comités fondateurs se sont poursuivis : un projet relié à la problématique des algues bleu-vert au lac St-Pierre, qui est une des sources de la rivière Kamouraska; et un second projet visant le maintien de la biodiversité en milieu agricole dans la rivière Fouquette qui a pris fin en avril.
La promotion du nouvel organisme était prioritaire et des outils d’information ont été réalisés à cette fin. Des rencontres de présentation ont débuté cet automne avec les conseils municipaux et se poursuivront en début d’année 2011. Il apparaissait essentiel de rencontrer les acteurs municipaux en premier, avant d’intervenir sur leur territoire avec d’autres usagés de l’eau.
Les cégeps de Rivière-du-Loup et de La Pocatière, tous deux certifiés cégep vert, ont aussi été contactés et des projets sont déjà en réflexion. Les partenariats déjà existants ont été fortifiés, comme avec le comité d’actions communautaires de Saint-Bruno pour le nettoyage de la rivière Bouteille ou avec les associations de véhicules hors route. De nouveaux partenariats se préparent pour les autres rivières du territoire couvert par l’OBAKIR.
Des tables locales sont en préparation pour cerner des problématiques d’érosion sur la rivière Ouelle et de qualité de l’eau sur la rivière Saint-Jean. Nous vous en reparlerons très bientôt.
L’organisme siège à la vieille gare de Saint-Pascal. Les partenaires sont invités à venir rendre visite à l’équipe et s’informer au besoin sur ce qui concerne la gestion intégrée de l’eau par bassins versants.
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