Claude Guimond et Gilles Duceppe visitent les lieux inondés
« La ville de Rimouski est une technopole maritime. D’importantes structures de recherche y sont déjà en place comme la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’UQAR avec Pascal Bernatchez. Le gouvernement fédéral ne croit-il pas qu’il y a là une belle opportunité pour développer un centre de recherche sur les changements climatiques qui ont de graves conséquences sur les régions maritimes?», a demandé Claude Guimond cet après-midi à la période de questions.
« Non seulement un tel centre de recherche pourrait bénéficier de l’expertise de la technopole maritime de Rimouski, mais aussi, de celle de toute la région qui compte déjà parmi ses rangs un savoir-faire impressionnant en la matière, dont celui du centre de recherche de L'Institut Maurice-Lamontagne, situé à Mont-Joli, qui étudie les sciences de la mer. Il est donc impératif que le gouvernement fédéral mette tous les moyens financiers nécessaires afin d’approfondir nos connaissances sur les changements climatiques et donc, d’en prévenir les conséquences. », a lancé Jean-François Fortin, candidat du Bloc Québécois dans Haute-Gaspésie – La Mitis – Matane – Matapédia.
Le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques a aussi voulu s’assurer que le gouvernement fédéral prenne ses responsabilités afin de prévenir une telle catastrophe ou du moins, afin d’en limiter les dégâts.
« Devant ces phénomènes naturels grandissants reliés aux changements climatiques, le gouvernement fédéral peut-il nous assurer qu’il mettra tout en œuvre pour lutter contre l’intensification de l’érosion des berges et qu’il donnera aux régions riveraines les moyens de financer des mesures d’adaptation aux changements climatiques? », a également demandé Claude Guimond cet après-midi.
Avant la période de questions, lors des déclarations des députés, Claude Guimond a tenu à saluer le courage de tous les sinistrés affectés par ces grandes marées ainsi que les efforts déployés par les autorités municipales et les bénévoles afin de leur venir en aide. Il en a aussi profité pour souhaiter un prompt rétablissement aux passagers, dont monsieur Pascal Bernatchez, professeur de géographie à l’UQAR et titulaire de la chaire de recherche du Québec en géoscience côtière, qui prenaient place dans l’hélicoptère qui s’est écrasé le 9 décembre dernier à Cap-Chat, alors qu’il survolait la péninsule de la Gaspésie pour évaluer les dommages et qui transportait des experts du gouvernement du Québec.
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