Rivière-du-Loup en mode achat
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Au cours de l'année 2011, l'entreprise oeuvrant dans le domaine de la réparation, de la vente et du service après-vente de camions à travers tout le Canada, déménagera en effet sur la rue Témiscouata, tout près d'Embellissement Rivière-du-Loup, à l'angle du boulevard Industriel.
L'édifice de la rue Fraser accueillera les quelque 40 employés et les équipements du Service de l'ingénierie et des travaux public de la Ville de Rivière-du-Loup.
« Ça fait deux ans qu'on regarde les options qui s'offrent à nous. Construire une caserne incendie neuve coûterait environ 3 ou 4 M$ et un édifice pour les travaux publics, entre 6 et 7 M$. Le déménagement, c'est la meilleure solution et celle qui coûte le moins cher », indique le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin.
L'édifice Rosaire-Gendron, situé en haut de la rue Lafontaine, devenait de plus en plus exigu pour les locataires actuels. D'autant plus, ajoute le maire Morin, qu'on se dirige vers des pompiers de garde en caserne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, selon le nouveau schéma de couverture de risques et qu'un tel changement nécessitera beaucoup d'espace.
De plus, les équipements des travaux publics sont disséminés à différents endroits sur le territoire de la ville, dont l'aéroport et l'usine de filtration, entre autres. Cela permettra donc de centraliser les effectifs et les équipements en un seul et unique lieu.
Un autre règlement d'emprunt de quelque 200 000 $ a été approuvé par le conseil municipal afin de surseoir aux frais afférents une telle acquisition, dont les frais de rénovation et la réalisation de plans et devis, notamment.
Calko
La Ville est également en bonne position afin de finaliser l'acquisition de l'immeuble du 5, rue Ste-Anne, qui abritait autrefois l'usine Calko.
Photo : François Drouin
En effet, Rivière-du-Loup entend réaliser diverses études de faisabilité afin de transformer la bâtisse en immeuble multilogements. La bâtisse appartient actuellement à la famille Kogan d'Ottawa, les héritiers des anciens propriétaires de Calko.
« On aimerait en faire du multilogements pour toutes les classes : les plus démunis, la classe moyenne et les gens plus aisés », a indiqué le maire Michel Morin. Ne reste qu'à s'asseoir avec la famille Kogan afin de finaliser l'entente, notamment en ce qui a trait au prix de vente.
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