Mont-Carmel – Devant l’absence d’un service de garde à l’école de Mont-Carmel, trois mères ont réagi. Mettre sur pied un tel service dans un petit village? Cela semblait fou. Qu’à cela ne tienne, grâce à la municipalité et à des partenaires, le service de garde Les Carmignons a été inauguré le 10 décembre.

Le Règlement sur les services de garde en milieu scolaire est clair en ce qui a trait à l’allocation de démarrage : « Pour obtenir cette allocation, au moins quinze élèves doivent être inscrits de façon régulière. » Que faire lorsque la taille d’une école ne permet pas d’avoir autant d’inscriptions?

C’est la question que se sont posée Karina Fleury, Virginie Vachon et Marie-Soleil Gaudreault, qui n’avaient pas de famille ou de gardienne pour prendre leur enfant en charge pendant les périodes du dîner, avant et après l’école.

Nathalie Racine, directrice de l’école, Nicole Dionne du Club Lions, Yvon Soucy, préfet, Bérangère Dionne, directrice caisse Desjardins de Mont-Carmel, Denis Lévesque, maire, Édith Samson, présidente de la Commission scolaire et Yvan Tardif, directeur général de la Commission scolaire.
Photo: Maude Pichereau

Les trois mères ont contacté la municipalité et un sondage a permis d’identifier que la demande était là. Restait à trouver la bonne formule et à lancer les démarches.

Grâce à des partenaires financiers et au soutien de la municipalité, le service de garde autofinancé de Mont-Carmel a débuté en septembre, sous la forme d’une antenne « satellite » de l’école de Saint-Pascal.

Karine Habel, agente de développement à la municipalité, indique cependant qu’au bout de deux ans, un service satellite doit devenir autonome et assumer les coûts d’une technicienne en service de garde pour la gestion et l’animation. « Ce coût est élevé pour une petite école comme celle de Mont-Carmel, et pourtant le besoin est là », de mentionner Mme Habel.

Collaboration : Maude Pichereau, leplacoteux.com