L’immigration pour favoriser le dynamisme de la région
En plus de permettre à la région de bénéficier davantage de l’apport de l’immigration, l’entente, qui représente un investissement de 575 000 $ réparti sur deux ans, donne un nouvel élan aux partenariats régionaux et locaux déjà existants. Elle permet aussi de soutenir des projets concrets pour attirer dans la région du Bas-Saint-Laurent des travailleurs qualifiés issus de l’immigration, nécessaires au développement des entreprises, et pour faciliter leur établissement durable.
« Le Bas-Saint-Laurent est une région dynamique et je suis heureuse qu’elle mise, entre autres, sur l’immigration pour combler les besoins de main-d’œuvre qualifiée. Notre gouvernement encourage les initiatives du milieu qui visent à faciliter l’établissement durable des personnes immigrantes dans la région. Cette entente permettra de consolider et de développer les services locaux pour attirer et retenir quelque 120 nouveaux arrivants au Bas-Saint-Laurent », a déclaré la ministre Kathleen Weil.
La ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Mme Kathleen Weil, était de passage à Rimouski, le 25 janvier 2011. C’est à l’UQAR, devant plusieurs invités, qu’elle a signé une entente en vue de favoriser l’immigration au Bas-Saint-Laurent.
Photo : Mario Bélanger, UQAR
Cette entente spécifique vise cinq objectifs principaux :
1. Promouvoir l’immigration comme une stratégie de développement durable et faire de la région du Bas-Saint-Laurent un pôle d’attraction auprès des personnes immigrantes, et mobiliser les acteurs locaux et régionaux concernés par l’immigration;
2. Développer un réseau d’intervenants qui pourront arrimer les besoins des employeurs bas-laurentiens et les compétences des personnes immigrantes et assurer à ces dernières l’accès à des services d’accueil et d’intégration sur le territoire;
3. Favoriser l’établissement durable des personnes immigrantes dans la région;
4. Favoriser l’instauration de relations interculturelles harmonieuses et promouvoir l’apport de l’immigration auprès de la population;
5. Appuyer la préparation du milieu par la tenue d’activités de formation en gestion de la diversité.
« Je demeure persuadé que l’entente favorisera l’établissement durable dans la région de travailleurs immigrants qualifiés et qu’elle contribuera à renforcer la concertation entre tous les partenaires », a déclaré le président de la CRÉ, M. Michel Lagacé. Outre l’intégration durable des personnes immigrantes dans le Bas-Saint-Laurent, il souhaite aussi qu’elle contribue à la croissance économique de la région.
La ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Mme Nathalie Normandeau, a fait savoir que cette entente est un atout supplémentaire pour la région. « D’ici 2013, il y aura plus de 16 700 postes à combler dans la région. Les personnes immigrantes veulent travailler et participer à la vie de la collectivité. Le dynamisme qu’on connaît du Bas-Saint-Laurent s’en trouvera enrichi », a-t-elle ajouté.
L’entente est mise en œuvre par trois partenaires : le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, la CRÉ du Bas-Saint-Laurent et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, en collaboration avec le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire.
Rappelons que, selon le recensement de 2006, la population immigrante de la région représente 1 % de la population totale, soit 2 005 personnes. De plus, les cégeps de La Pocatière, de Rivière-du-Loup, de Rimouski et de Matane, l’Institut maritime du Québec, l’Institut de technologie agroalimentaire et l’Université du Québec à Rimouski accueillent des étudiants étrangers et plus particulièrement, depuis 2004, des étudiants réunionnais, dont la présence contribue à accroître la diversité culturelle de la région et le dynamisme des établissements scolaires.
« Avec le renouvellement de cette entente, le Bas-Saint-Laurent fait partie des régions du Québec qui misent sur la diversité pour assurer leur dynamisme », a conclu la ministre Kathleen Weil.
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