Transport Vas-Y poursuit sa croissance
27 janvier 2011 |
12h08
L’investissement de 100 000 $ permettra du même coup à Transport Vas-Y de bonifier son offre de service. « Le minibus arrivera en avril, mais dès le mois de mai nous pourrons proposer à notre clientèle un service étendu dans la MRC », commente le directeur général de l’entreprise, Mario Bastille.
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Bien qu’il souligne que 90 % des transports s’effectuent à Rivière-du-Loup même, l’entreprise n’entend pas faire de distinction dans l’utilisation de sa flotte de véhicules. Bien au contraire, idéalement, Transport Vas-Y a dans l’optique d’augmenter son nombre de dessertes dans d’autres municipalités de la MRC.
« Avec ce troisième véhicule, à Cacouna, Notre-Dame-du-Portage et Saint-Antonin, où nous allons entre deux et trois fois par semaine, nous pourrions y aller cinq fois semaine, tout en bonifiant nos dessertes, par exemple, de Saint-Hubert », précise M. Bastille (photo). Une annonce sera faite en ce sens au printemps.Le véhicule pourra accueillir 18 passagers. Toutefois, le minibus pourra s’adapter afin d’accueillir un maximum de trois fauteuils roulants, réduisant du même coup le nombre de places régulières à 12. Selon la demande, on pourra convertir chaque espace adapté en deux places régulières.
Taxi-Bus
Le projet pilote Taxi-Bus lancé dans le cadre du projet « Bouge sur le campus » en septembre dernier s’est finalement avéré être un échec total. La campagne qui devait s’échelonner sur deux ans avait reçu une généreuse contribution de 94 000 $ dont 5 000 $ pour le transport collectif sans rendez-vous, le fameux Taxi-Bus.
« Après seulement 10 semaines, il ne restait qu’environ que 1 400 $. Pire encore, un seul transport avait été effectué. Cela aurait été irresponsable de continuer », souligne avec déception M. Bastille. Transport Vas-Y a donc mis fin au Taxi-Bus et a utilisé l’argent restant pour offrir des cartes d’adhésion et des déplacements gratuits pour faire découvrir le transport collectif aux étudiants.
Rappelons que les départs de Taxi-Bus s’effectuaient en partance du quartier Saint-Ludger et du Parc Cartier en direction du campus. Deux points d’embarquement matinaux, soit à 7 h 30 et 8 h, étaient prévus dans chacun des quartiers concernés par le projet. En fin de journée, les usagers pouvaient utiliser le service de retour à raison de deux départs prévus soit à 16 h 45 et à 18 h 15.
« L’idée de base était intéressante. L’utilisation de taxi plutôt que de l'autobus pouvait permettre ces deux dessertes, c’était beaucoup plus économique que de noliser un autobus. Il fallait l’essayer », conclut M. Bastille. Soulignons aussi que d’autres municipalités comme Montmagny qui ont tenté l’expérience du Taxi-Bus ont aussi cessé d’offrir ce service.
Le principe du transport collectif par rendez-vous représente un certain obstacle, mais l’entreprise souligne que toute personne disposant d’un horaire fixe au travail ou encore aux études peut facilement programmer à l’avance les transports requis.
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