Le PQ fait état de ses priorités au Bas-Saint-Laurent
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La présidente du caucus du PQ régional, Danielle Doyer, députée de Matapédia, était alors accompagnée de ses homologues Pascal Bérubé (Matane), Irvin Pelletier (Rimouski) et André Simard, élu le 29 novembre dernier dans Kamouraska-Témiscouata.
L’expertise de ce dernier en matière de recherche, de technologie et d’innovation contribuera à enrichir les échanges du caucus régional du parti, estiment ses collègues. « Nous pouvons compter sur une voix de plus pour défendre les intérêts du Bas-Saint-Laurent. »
Modification de la carte électorale
Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cette rencontre avec la presse, notamment celui de la loi électorale qui doit être modifiée en juin afin que le Directeur général des élections puisse tenir compte de l’occupation dynamique du territoire québécois lorsque vient le temps de réviser la carte électorale. « La région doit conserver toutes ses voix à Québec et nous ferons tout pour qu’une décision intelligente et respectueuse des populations des circonscriptions de l’Est-du-Québec soit prise le plus vite possible. »
Dans cet ordre de pensée, le caucus régional du PQ craint une modification importante dans les comtés de Matane et de Kamouraska-Témiscouata. À la mi-mars, chaque parti doit présenter une proposition afin de trouver une solution éclairée.
Grandes marées, gaz de schiste et ASRA
Autre thème abordé lors de cette rencontre, l’aide aux sinistrés des grandes marées de décembre dernier qui manifestent des besoins criants et attendent de l’aide financière dans les plus brefs délais de la part du gouvernement et dont on espère du ministre Robert Dutil qu’il améliore les programmes auxquels on peut faire appel.
Au chapitre des ressources naturelles, le PQ dit vouloir s’assurer que la production d’énergie éolienne soit contrôlé par l’État, des coopératives et des communautés locales. L’exploration et l’exploitation d’uranium et des gaz de schiste doit faire l’objet d’un moratoire, selon le caucus, le temps que Québec modifie sa loi sur les mines et son régime de redevances et élabore les conditions visant à assurer sécurité, protection environnementale et formation des inspecteurs. « Oui à l’exploration et l’exploitation des ressources mais pas à n’importe quel prix ! »
Dans le secteur de l’agriculture, on s’interroge au PQ si le nouveau ministre Pierre Corbeil continuera de fermer les yeux comme son prédécesseur Laurent Lessard. « Les mesures de resserrement de la Financière agricole au programme de l’ASRA ont des conséquences désastreuses pour des fermes de la région et plusieurs seront dans l’obligation de cesser leurs opérations, ce qui laissera un vide immense en matière d’occupation du territoire. » On a bien hâte au PQ de voir le sort réservé à l’agriculture lors de la sortie du Livre vert en conclusion du Rapport Pronovost.
Dans le dossier du prolongement de l’autoroute 20 entre Cacouna et Bic, le caucus rappelle qu’il n’y a pas eu de financement conjoint fédéral-provincial contrairement aux travaux déjà effectués sur la route 185. « Le parachèvement d’une infrastructure routière adéquate est un élément incontournable de la stratégie de développement du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. »
Enfin, les quatre députés du PQ au Bas-Saint-Laurent annoncent qu’ils continueront de réclamer une enquête publique sur la construction.
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