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Le transport de déchets nucléaires sur le fleuve Saint-Laurent en inquiète plusieurs

durée 9 février 2011 | 15h34
  • Rivière-du-Loup - Inquiète de la décision de la Commission canadienne de la sûreté nucléaire (CCSN) d'autoriser une entreprise ontarienne à transporter plusieurs générateurs radioactifs par bateau jusqu'en Suède sur les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent, l'Union des municipalités du Québec (UMQ) a décidé d'inscrire cette question à l'ordre du jour de son prochain conseil d'administration, le 25 février.

    « L'UMQ discutera de cette question avec les membres de son conseil d'administration et prendra une position dans l'intérêt de ceux-ci et des citoyens qu'ils représentent. L'approvisionnement en eau potable de 40 millions de personnes, c'est un enjeu considérable. La décision de la CCSN risque de créer un précédent considérant qu'il y plusieurs centrales nucléaires au Canada qui arrivent à leur fin de vie. Ne serait-il pas plus prudent d'examiner des solutions globales au lieu de solution à la pièce pour ces déchets hautement toxiques? », a déclaré le maire de Rimouski et président de l'UMQ, Éric Forest.

    Cette question a fait couler beaucoup d'encre en région, notamment au mois de novembre dernier, lorsque des maires du Kamouraska ont remis au maire d’Amqui, une résolution signifiant leur opposition au transport par les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent de déchets nucléaires radioactifs.

    La nouvelle candidate du Bloc québécois dans la circonscription de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Nathalie Arsenault, a aussi fait de ce dossier son cheval de bataille au cours des derniers mois.

    L'UMQ déplore que le milieu municipal québécois n'ait pas été suffisamment informé et consulté avant que la décision de la CCSN soit rendue. Pour l'UMQ, plusieurs questions restent sans réponses pour le moment et suscitent de vives inquiétudes.

    « Toutes les villes riveraines sont inquiètes et pour cause. À la lecture de la décision de la CCSN, l'Umq constate que la Commission a surtout pris en compte la navigation sur les Grands Lacs, où il y a de la place, ce qui n'est pas le cas sur le Saint-Laurent, où il y a des écluses, un trafic maritime important et une voie navigable réputée pour être difficile. Il est clair que le fleuve Saint-Laurent ne doit pas devenir la voie d'entrée et de sortie des déchets nucléaires », a ajouté le maire de Salaberry-de-Valleyfield et président de la Commission de l'environnement de l'UMQ,  Denis Lapointe.

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