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Les militants péquistes réunis à Rivière-du-Loup

durée 21 février 2011 | 07h52
  • Par Dany Plourde

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – La chef du Parti québécois, Pauline Marois, était de passage à Rivière-du-Loup dimanche, dans le but de venir stimuler ses troupes dans le cadre du congrès régional du PQ du Bas-Saint-Laurent, le 17e et dernier événement du genre pour la formation souverainiste avant le congrès national du parti qui se tiendra les 15, 16 et 17 avril au Palais des congrès de Montréal.

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    D'entrée de jeu, la chef péquiste a rappelé aux quelque 75 militants présents le plaisir qu'elle a eu de venir faire campagne dans Kamouraska l'automne dernier, lors de l'élection de son 52e député, André Simard, soulignant que « le PQ représente actuellement la plus forte opposition officielle à l'Assemblée nationale depuis la Révolution tranquille ».

    Pauline Marois a également présenté le PQ comme le parti des régions, ces dernières étant abandonnées par le premier ministre du Québec, Jean Charest, depuis qu'il est au pouvoir. À cet effet, elle souhaite que le programme du Parti québécois reflète le visage de tous les Québécois.

    Pour y arriver, elle demande à ses membres d'avoir confiance en elle et à son plan qui vise en premier lieu de former un gouvernement qui va « s'occuper de notre monde ». Pauline Marois désire appliquer certains principes fondamentaux dans le programme du PQ dont celui de préparer la souveraineté du Québec en parlant et en expliquant ce que ça implique aux Québécois et de ne pas avoir de stratégie ouverte en affirmant qu'un Parti québécois à la tête du Québec ferait un référendum sur la souveraineté à tel moment lors du mandat.

    « Nous tiendrons un référendum lorsque nous serons prêts et lorsque nous aurons l'assurance que nous aurons une majorité pour appuyer ce projet de pays ». Enfin, cette dernière désire également que ses membres soient « solidaires les uns les autres, rigoureux dans notre approche et cohérent ».

    12 propositions

    Les membres du Parti québécois du Bas-Saint-Laurent ont donc retenus une douzaine de propositions  qui traitent d’enjeux importants pour la région, notamment de mise en valeur de la forêt privée ainsi que d’exploitation responsable de la ressource forestière. Une section entière a été ajoutée en matière de services sociaux, qui s’intitule « protéger les plus vulnérables » et une préoccupation particulière relativement aux organismes communautaires « famille » a été manifestée.

    Par ailleurs, la révision du mode de financement des cégeps et universités en région a fait l’objet d’une proposition. En matière d’éducation supérieure, un sommet sur la qualité de l’enseignement, la gestion des établissements de même que l’adéquation entre la formation et les besoins de l’économie a également été priorisé.

    La question nationale a aussi été abordée afin de réaffirmer l’importance de mener des actions concrètes pour faire avancer l’idée d’indépendance lorsqu’un gouvernement du Parti québécois sera élu. Le monde du travail n'a pas été en reste puisqu’une proposition visant l’amélioration des lois protégeant les travailleurs a été adoptée ainsi que le possible renforcement des dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail. 

    En outre, les militants du Bas-Saint-Laurent ont préféré miser sur l’accroissement de l’efficacité et la consolidation des services publics plutôt que le recours au privé. Par ailleurs, la brûlante question des ressources naturelles du sous-sol québécois a fait l’objet de discussions. Plus que jamais, les péquistes sont convaincus que l’exploitation des ressources doit se conjuguer avec des règles environnementales irréprochables.

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